Algérie

Rien ne va plus entre la championne et la Fédération



La championne d'Afrique de judo, Soraya Haddad, qui ne s'entend plus avec l'entraîneur national Salima Souakri, a émis le v'u de choisir son entraîneur et a jeté son dévolu sur son ancien entraîneur, Hamid Chalal. La Fédération nationale lui propose d'autres noms. Résultat : le torchon brûle entre l'athlète et Nacer Ouarab, le directeur technique national du judo.  Soraya Hadad. « Je refuse catégoriquement de m'entraîner sous la coupe de Salima Souakri. Je n'ai pas confiance en elle. » Après avoir essuyé un refus de la part de la Fédération nationale du judo quant à son choix d'entraîneur, Soraya Haddad persiste. Depuis, elle ne s'entraîne plus avec l'équipe nationale préférant se préparer avec son ancien entraîneur Hamid Chalal, avec lequel elle a obtenu la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. « Le secrétaire général du ministère et des membres de la Fédération algérienne de judo m'ont reçue pour que je leur fasse part du choix que j'ai fait quant à l'entraîneur avec qui je souhaiterais évoluer ; on m'a promis de prendre mes doléances en considération, mais ma situation n'a connu aucun rebondissement car du côté de la fédération, on s'entête à m'imposer Souakri et à refuser d'intégrer Hamid Chalal dans le staff technique ». Et d'ajouter : « J'estime qu'un athlète ayant atteint un certain niveau a le droit de choisir son entraîneur, car dans le duo athlète-entraîneur, la complicité et la bonne entente sont autant importantes que les compétences de l'entraîneur. » A la question de savoir quelle sera la décision de Soraya dans le cas où sa demande ne serait pas satisfaite, l'athlète menace : « Si la fédération ne revient pas à de meilleurs sentiments, je suis prête à prendre une décision irrévocable, car travailler avec Souakri ou un autre entraîneur est impossible, cela portera préjudice à mon rendement. » Nacer Ouarab.« Soraya veut qu'on la perde. Si elle ne reprend pas les entraînements, elle en assumera les conséquences », prévient le directeur technique national de judo, Nacer Ouarab. « Un athlète peut demander d'évoluer dans de bonnes conditions, avec une augmentation, une prise en charge, etc., excepté le choix de l'entraîneur, car si chaque élément se met à nous imposer son staff, l'anarchie aura raison de notre discipline. » Et de poursuivre : « Soraya Haddad est une judokate disciplinée et qui a réalisé plusieurs performances qui font d'elle quelqu'un d'important dans l'équipe nationale ; cependant, elle devrait penser à sa carrière et mettre de côté la rivalité qu'il y a entre elle et Salima Souakri, car cette dernière fait et fera partie du staff technique que j'ai proposé et qui a été cautionné par le bureau fédéral. » Le DTN ne compte pas non plus revenir sur ses propos. « Je ne pourrai pas incorporer Hamid Chalal dans mon staff, car c'est quelqu'un qui a failli à son engagement pour l'équipe nationale. Il a effectué son affectation pour le club d'El Harrach sans m'aviser, ce que je trouve incorrect. Quant au duo d'entraîneurs que j'ai désigné pour l'EN, à savoir Salima Souakri et Salim Boutebcha, il remplit tous les critères d'un bon coach national. »


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