Algérie

Rien ne va plus à l'UGTA



Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée jeudi au siège de l'union de wilaya de l'UGTA , M. Arafa Abdelouahab, secrétaire général de l'union territoriale ouest, a dénoncé «la hogra» dont sont victimes les travailleurs et a déclaré «son intention de faire sortir après le Ramadhan les travailleurs dans la rue, pour protester contre les licenciements arbitraires et la hogra exercée par des responsables des administrations et entreprises publiques». Il déclare avoir déjà réussi à réunir à cet effet 500 signatures de travailleurs affiliés au syndicat.

 Le conférencier a, en outre, distribué aux journalistes la copie d'un jugement exécutoire pris à l'encontre de l'ex-SG de l'union de wilaya déposé en mai 2010 par la centrale syndicale, Mehdi Abdelkader, que la justice vient de condamner à 3 mois de prison avec sursis pour diffamation.

Tout le long de son exposé, le conférencier a expliqué les différentes affaires dont sont victimes les travailleurs dans plusieurs secteurs notamment l'enseignement supérieur, en déclarant «que les travailleurs sont soumis à la hogra de leurs responsables dans au moins six administrations qu'il a évité de nommer. Mais Il s'est attardé longuement sur le secteur de l'enseignement supérieur en dénonçant «le licenciement arbitraire par l'administration de la direction des Å“uvres universitaires des 5 membres de la section syndicale de la résidence Zouaghi Slimane 2, dont deux femmes. Ces derniers sont sans salaires depuis cinq mois et ont été, selon Arafa, malmenés et insultés par le directeur du Dou d'El Khroub auquel ils se sont présentés pour demander à être réintégrés dans leurs postes et demander le rétablissement de leur section syndicale. «Ce monsieur les a fait expulser par la force et n'a pas hésité à agresser physiquement les deux femmes de la section syndicale. Mariées et mères de familles, a-t-il signalé, ces dernières viennent de déposer plainte».

Le SG de l'union territoriale ouest accuse aussi l'administration des Å“uvres universitaires de la wilaya qui, selon lui, «vise tout particulièrement les structures syndicales UGTA qu'elle fait remplacer par des organes désignés à sa dévotion». Et il est allé plus loin en «dénonçant le secrétaire général de la fédération de l'enseignement supérieur qu'il a accusé de complicité avec l'administration du Dou». Il citera également «le cas du secrétaire général de la section syndicale de l'office national de la météorologie d'Ain-El-Bey, décédé d'une crise cardiaque à la suite de son licenciement par la direction». A ce propos, M. Arafa a déclaré «qu'il va ester en justice l'inspection du travail, l'huissier de justice et Mehdi Abdelkader qui ont signé le PV d'installation de la nouvelle section syndicale de l'ONM à l'insu de l'union territoriale, alors qu'ils n'en ont pas le droit».

Abordant ensuite le conflit qui l'oppose à l'ancien secrétaire général de l'union de wilaya, Mehdi Abdelkader, il a affirmé que «ce monsieur ne représente que lui-même. Ce n'est pas nous qui l'avons suspendu mais la centrale syndicale parce qu'il a instauré la fitna parmi les travailleurs. Il vient de reprendre illégalement son bureau en réunissant autour de lui tous les mécontents et les gens renvoyés de leurs postes dans les administrations et les entreprises, d'autres qui ont été exclus de partis politiques, pour diviser les rangs des travailleurs dans le but de faire avorter le congrès de wilaya en préparation. Dernièrement, plusieurs syndicalistes l'ont fait sortir par la force de son bureau, mais il est revenu pour reprendre son travail de sape».




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