Algérie

Rien ne justifie la mort d'un homme!



Rien ne justifie la mort d'un homme!
La violence dans les stades vient d'atteindre son degré le plus grave pour ne pas dire le summum de la gravité puisqu'il y a eu mort d'homme. Il est temps de prendre ses responsabilités!Toutes les tentatives et initiatives faites jusque-là n'ont apparemment pas servi de déclencheur à ses «pseudos supporters» qui, apparemment, ne viennent plus au stade pour apprécier le football ou pour applaudir le vainqueur et le vaincu, mais, apparemment ces pseudos supporters sont devenus un réel danger et pour le football et pour la société en général. Celui qui a jeté cette pierre qui a atteint la tête du joueur international Camerounais Albert Ebossé Bodjongo était certainement bien conscient que celle-ci était aussi dangereuse que meurtrière.Et la preuve c'est qu'il vient de «tuer» un sportif pour un simple match de championnat, sans aucun enjeu, qu'il vient de perdre. Et puis combien même ce match est important cela ne justifie en rien ce geste d'»assassin»!Arrivé à cette étape de la violence, ce sont les consciences de tous qui sont interpellées. Avec toutes les mesures prises pour ce «clasico», d'aucuns ne pensaient que le degré de la bêtise humaine arriver à engendrait mort d'homme dans ce match de championnat qui vient juste de démarrer'Il est vrai que dès l'annonce du drame, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les circonstances de cette mort.Le ministre a également ordonné l'arrestation immédiate des auteurs de ce crime pour les présenter devant la justice. Et là, il est du devoir de chacun de prendre ses responsabilités dans ce genre de comportements avec ce fléau de la violence qui est presque devenu un des ingrédients du football national. Combien de fois avons-nous constaté ces insultes, ces jets de pierre, ces lasers, voire ces bagarre dans et en dehors des terrains pour une simple défaite d'un club et ce, quel que soit l'enjeu. Assister à un match de football est devenu une opération «commando» en Algérie. A Saïda en 2012, les supporters locaux avaient envahi le terrain et attaqué à l'arme blanche les joueurs de l'USM Alger. Poignardé, l'ex-international Abdelkader Laïfaoui avait échappé de justesse à la mort, tandis que la plupart de ses équipiers étaient lacérés. Au printemps dernier, plusieurs joueurs de l'USM Bel Abbès ont été massacrés par les supporters de Hadjout débordant le service de sécurité pour régler leurs comptes avec l'équipe visiteuse. La mort de joueurs avait été, là aussi, évitée miraculeusement. Les envahissements de stade et les jets de projectile eux font partie du décor. Rien, mais alors rien ne justifie l'acte de la violence et là, il y a mort d'homme. Il n y a pas pire que de «tuer» un innocent! Aujourd'hui, il faut désormais passer à une autre étape du combat contre cette violence dans les stades, en ne pardonnant plus aucun écart, ne serait-ce que celui d'un simple langage!Ni les agents de l'ordre, ni les agents de sécurité des stades, ni les responsables du stade, ni ceux de l'équipe recevante ne pouvaient imaginer un tel scénario, mais malheureusement, il s'est bel et bien déroulé devants les yeux de tous.C'est un meurtre en direct pour une simple défaite en match de football. Les mots et les qualificatifs se perdent devant un tel acte, dont l'auteur, pour ne pas dire l'assassin l'aura bel et bien sur la conscience toute sa vie... Ce voyou devenu tueur, parce qu'on l'a laissé faire pendant des années, vient d'être auteur de la mort d'homme. Un grave précédent dans l'histoire du football algérien pour ne pas dire dans l'histoire du football tout court.C'est tellement grave, tellement dramatique, tellement terrifiant qu'il va falloir prendre des décisions radicales pour endiguer ce mal qui ne cesse de ronger notre football en particulier et notre sport en général.Reste donc à mettre les bouchées doubles pour que désormais, il n'y ait plus de gestes de violence dans les stades et cela commence en priorité à partir du citoyen lui-même...C'est plus qu'une urgence que de «tuer» cette violence, dès l'apparition de la plus infime des étincelles...




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