Algérie

Rien ne filtre sur le site accueillant l'usine Renault


Le constructeur automobile français Renault, après presque deux années de négociations, a donné son accord aux autorités algériennes pour l'implantation d'une usine de fabrication de voitures en Algérie, a-t-on appris samedi auprès de sources proches du dossier. Cependant, rien ne filtre encore sur le site devant accueillir le complexe.
''Les deux parties Algérienne et Française ont convenu, aux termes d'un accord cadre, de réaliser un projet de partenariat avec le constructeur Renault en vue d'implanter une industrie automobile'' en Algérie, précise-t-on de mêmes sources. Les experts des deux pays, ajoute-t-on, ''poursuivent leurs travaux conformément au planning initial pour arrêter dans les prochaines semaines tout le processus d'accompagnement du projet industriel''. Au mois de février dernier, le ministre de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi, avait indiqué que lorsque ''cet accord sera paraphé, nous procéderons à la signature d'un pacte des actionnaires qui donnera le feu vert au lancement du projet''. Les mêmes sources soulignent par ailleurs que les experts des deux parties poursuivent leurs discussions sur ''le choix d'un lieu d'implantation répondant aux standards internationaux en vigueur dans le secteur de l'automobile''. A Paris, une porte-parole du constructeur Renault avait indiqué à l'APS qu'un ''accord-cadre a été signé le 25 mai dernier. Il démarre un processus de négociations qui se conclura par la signature d'un accord définitif». La même source a précisé cependant que les deux parties «se sont mutuellement engagées à ne pas communiquer sur le contenu de l'accord». Selon le plan arrêté pour ce projet, l'usine de Renault devrait produire 75.000 véhicules dans une première étape, et passera à 150.000 véhicules dans une seconde phase. L'usine, dont le lieu d'implantation initial de Bellara, à Jijel, n'a pas été retenu par le constructeur français, produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage. Quant à la date de sortie d'usine du premier véhicule Renault fabriqué en Algérie, qui devrait être la Symbol, le ministre a indiqué en février dernier en marge de la visite à Alger de l'ex-Premier ministre français J.P Raffarin, que «d'après les configurations techniques du projet, nous pouvons espérer voir sortir les premiers produits 12 mois après la signature de l'accord. Alors, si cet accord sera signé dans six mois, les premiers véhicules sortiront vers la mi 2013 «. «Les responsables de Renault viennent de choisir eux-mêmes cinq sous-traitants algériens, avec qui ils ont l'habitude de travailler, pour prendre part au projet'', avait-t-il expliqué. «Nous avons déjà localisé quelques sous-traitants algériens, spécialisés dans la fabrication de vitres et de câbles pour automobiles, afin de les accompagner à se mettre à niveau et pouvoir ainsi participer aux projets de partenariat dans la filière automobile», a-t-il encore ajouté. Pour autant, le nombre de sous-traitants algériens en mesure de participer à ce projet reste encore insuffisant, seulement cinq ou six ont été identifiés. En 2011, Renault a vendu plus de 75.000 véhicules en Algérie, soit environ 25 % de parts de marché.


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