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«Rien n'est encore joué»



«Rien n'est encore joué»
L'entraîneur de l'ES Tunis, Nabil Maâloul, refuse de verser dans un optimisme béat, à la suite du nul décroché par son équipe, dimanche soir, à Casablanca, face au Widad local (0-0), en finale aller de la Ligue des champions africaine de football, estimant que «rien n'est encore joué».
«Il nous reste encore 90 minutes à disputer pour s'offrir le trophée de la Ligue des champions africains», a déclaré l'ancien international tunisien, dans un point de presse animé à l'issue de la rencontre. «Ce n'est qu'une première mi-temps dans cette double confrontation, et le plus dur reste à faire à Tunis. J'espère seulement que la chance sera de notre côté», a-t-il averti. Les Marocains, soutenus par des dizaines de milliers de leurs fans, n'ont réussi que rarement à inquiéter le gardien adverse, qui s'en est très bien sorti dans les quelques occasions franches initiées par le WAC, notamment en première période. «Nous avons très bien décortiqué la manière de jouer des Marocains, en visionnant plusieurs de leurs matchs dans des compétitions différentes. Nous avons ainsi décelé des failles dans leur trois compartiments, ce qui nous a permis de les mettre hors d'état de nuire», a expliqué le coach de la capitale tunisienne. Selon Maâloul aussi, son équipe «aurait même pu réussir à revenir par une victoire, au vu des deux belles occasions franches ratées en deuxième période». Il s'agit du troisième match nul cette saison entre les deux formations qui s'étaient déjà rencontrées en phase de poule. Le Widad avait d'abord réussi à remonter un handicap de deux buts à Casablanca (2-2) en août, avant que deux semaines plus tard, les équipes ne se séparent aussi sur un score de parité (0 -0). Le match retour aura lieu samedi prochain au stade du 7-Novembre, dans la banlieue de Tunis, devant 60 000 spectateurs avides de voir l'Espérance décrocher son deuxième sacre dans la compétition, après celui de 1994. L'Espérance se rappellera toutefois sa finale perdue en 1999, face à un autre club de Casablanca, le Raja. Après avoir tenu 90 minutes au Maroc sans encaisser de but (0-0), le club tunisien avait finalement vu le titre filer, aux tirs au but à Tunis. Michel Decastel (WAC) : «Les absences nous ont joué un mauvais tour» Pour sa part, l'entraîneur du WA Casablanca, Michel Decastel, a imputé le nul concédé par son équipe aux «nombreuses défections» notées au sein de son effectif. «J'étais contraint de jouer avec un seul attaquant, et changer par là même toute ma stratégie préparée avant le match, et ce, en raison des absences de plusieurs éléments, nous jouant un mauvais tour», a expliqué le technicien suisse. «Yajouri sur qui je misais beaucoup en attaque, a contracté une blessure, alors qu'Al Khaliki vient d'être opéré, sans compter les quatre joueurs non qualifiés. Tous ces aléas ont réduit sensiblement mon champ de man'uvres», a t-il poursuivi. Au stade Mohamed V, le Widad a dominé la première période, mais ni le défenseur Yassine Rami ni le buteur congolais Fabrice Ondama n'ont réussi à concrétiser leur occasion. La partie s'est ensuite équilibrée, les Tunisois manquant de peu d'inscrire un but précieux par Mejdi Traoui puis Khaled Mouelhi. Decastel demeure, néanmoins optimiste, prévoyant que le match retour prévu pour samedi prochain à Tunis, «sera différent à celui de Casablanca», ajoutant que l'objectif de son équipe reste le même, «gagner cette Ligue des champions». Le vainqueur sera qualifié pour la Coupe du monde des clubs en décembre au Japon, aux côtés des grands favoris, le FC Barcelone, champion d'Europe, et Santos, champion d'Amérique du Sud.


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