Algérie

"Rien n'a été tranché"



Une autre rencontre se tiendra le 9 mars prochain.
Le conseil national du FFS s'est terminé en queue de poisson. Rien n'a été tranché. Des centaines d'interventions ont été enregistrées durant ce conseil houleux. Une autre session du conseil national est programmée pour le 9 mars prochain. «Et d'ici là les membres du conseil national rumineront sur la crise qui secoue le parti et tenteront d'approfondir leur réflexion sereinement sur la meilleure solution à appliquer». Les débats se sont transformés en «vrai exutoire des dirigeants et membres du conseil national», selon un cadre du parti. Ali Laskri a expliqué sa démission par le dysfonctionnement dans la gestion de l'instance présidentielle. «Les trois membres(Ali Laskri, Aziz Baloul et Mohand Amokrane Chérifi qui passe le plus clair de son temps aux Nations unies), ne s'entendaient pas et divergeaient sur beaucoup de questions», indique-t-on. «Une bonne partie des membres du conseil national ont plaidé pour l'organisation d'un congrès extraordinaire, d'autres préfèrent le congrès ordinaire pour élire un premier secrétaire national à la tête du parti.
D'autre part, certains membres du conseil national ont opté pour la troisième voie, à savoir persuader Ali Laskri de revenir sur sa décision pour permettre de mettre sur les rails le parti car celui-ci était prêt à convoquer le 6e congrès ordinaire du parti», est-il encore noté. A titre de rappel, le premier secrétaire national, Mohamed Djilani, a gelé la qualité de membre de conseil national de Mohamed Nebbou, ex-premier secrétaire national du parti et actuel député d'Alger pour le motif qu'il est intervenu sur la presse nationale au nom du parti sans être mandaté. Ainsi, le conseil national a évité de recourir à l'option de congrès extraordinaire. A l'issue de ce conseil houleux, le FFS n'a pas vraiment tranché.
Il faut dire que jamais une rencontre organique d'un parti politique n'a été entouré d'un tel black-out comme celle du FFS, d'où rien n'a filtré alors que les journalistes ont été déclarés persona non grata au siège du parti à Alger. Lors des travaux dudit conseil national tenu à huis clos depuis vendredi dernier, les tensions internes ont atteint leur paroxysme à telle enseigne que les antagonistes de différents groupes composant la direction du parti, ont haussé le ton et en sont presque arrivés aux mains, d'après quelques témoignages anonymes. Néanmoins, l'organisation d'une autre rencontre dans quelques jours, semble être un compromis auquel sont parvenus les membres du conseil national.
Conformément à l'article 48 des statuts qui annonce que si le nombre des membres de l'IP est réduit à moins de trois adhérents, un congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle instance présidentielle, mon retrait de cette instance implique automatiquement l'organisation d'un congrès extraordinaire sur le plan statutaire», a écrit Laskri dans son message de démission.


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