Hier, je parlais de Voltaire et de ses éloges sur la grande école philosophique de Madaure. N'allez surtout pas penser qu'il subsiste quoi que ce soit de cette période dorée où les penseurs, les philosophes, les auteurs, les mathématiciens, les astronomes, les chimistes et les physiciens sillonnaient les rues de Madaure dont j'arpente maintenant les rues désertes... Là-bas, dans la Madaure moderne, il n'y a plus de philosophes, rien de rien. Il n'y a plus de poètes et le seul que je connaisse, mon ami Djamel, vend des pizzas dans la rue pour survivre. Il n'y a plus de culture, plus d'arts, plus rien... Même pas la gasba chaouie qui faisait pleurer mon père...Juste les voix monocordes des censeurs, revitalisés par la pandémie, qui répètent que tout cela est «haram» !
M. F.
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Posté Le : 14/10/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maâmar Farah
Source : www.lesoirdalgerie.com