Algérie

Rien à signaler



En comparaison avec les élections qui se sont déroulées ces dernières années, cette présidentielle a une particularité. A Oran, aucune plainte ou requête n'a été déposée au niveau de la commission de wilaya politique de surveillance des élections. Rien à signaler chez la CWPSEP et au niveau des commissions communales de surveillance des élections, le jour du vote. Si lors des derniers rendez-vous électoraux, ces commissions ont fait polémique au sujet des indemnités attribuées et dénoncé la partialité de l'administration et le manque de moyens mis à leur disposition, cette fois-ci, ces institutions n'ont rien à signaler !

La campagne électorale ainsi que l'opération du vote se sont déroulées dans de bonnes conditions, selon un membre de la commission de wilaya. Sur le plan de l'encadrement, des moyens humains et matériels déployés le jour du scrutin, de restauration et prise en charge du personnel au niveau des centres et bureaux de vote, tout a été fait dans les meilleures conditions, souligne le même représentant de la commission de wilaya. Ce dernier souligne que «s'il y a une défaillance à relever, elle provient des candidats qui n'ont pas envoyé d'observateurs sur place le jour du vote pour surveiller le déroulement des élections». A l'exception de cette observation, notre interlocuteur a exprimé une satisfaction quant à l'opération du vote qui a vu aussi la présence d'observateurs internationaux, dira-t-il. La commission s'apprête dans les prochains jours à élaborer un rapport qui sera transmis à la commission nationale de surveillance des élections.

Dans nombre de centres et bureaux de vote, notamment au niveau des communes limitrophes seuls les représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika étaient présents à raison d'un surveillant par bureau de vote. Hormis les surveillants du Parti des travailleurs (PT) et du Front national algérien (FNA) dont le nombre était très réduit (un ou deux par centre de vote), les représentants des autres candidats étaient quasiment absents dans presque la totalité des centres. Chose qui a attiré l'attention des observateurs de la Ligue arabe et de l'Union africaine qui ont visité les centres de vote. Mais selon la direction de la Réglementation et des Affaires générales de la wilaya d'Oran (DRAG), 545 représentants des six candidats ont été accrédités, dont 431 qui ont couvert les élections. Concernant les observateurs des partis, sur les 2.308 prévus, 1.951 étaient présents le jour du scrutin. La majorité représentait le candidat indépendant. Pour les autres candidats, c'est le manque de moyens et d'effectif qui n'a pas permis à ces derniers de couvrir les 252 centres et 2.081 bureaux de vote de la wilaya d'Oran. Chose qui a été confirmée par le wali d'Oran lors d'un point de presse animé dans la soirée du jeudi.

«Les surveillants et les représentants des candidats sont désignés par les partis politiques et non pas par l'administration et ce en fonction des moyens de chaque parti», a déclaré le wali. A propos du déroulement des élections, le chef de l'exécutif a affirmé qu'«aucun incident n'a été enregistré». Sur le travail des observateurs internationaux qui ont visité les centres de vote et rencontré les représentants des différents partis politiques y compris les partis du boycott, il souligne qu' «aucun dépassement n'a été relevé».

A propos du taux de participation des Oranais, le même responsable indique qu'il est passé de 63,94% durant les élections présidentielles de 2004 à 68,54% en 2009. Le corps électoral est passé durant cette même période de 793.670 votants à 833.609 pour atteindre 965.708 inscrits.






Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)