La présidente de RFKennedy Center pour les droits de l'homme, Kerry Kennedy, a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à introduire, en 2014, le mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso).Dans un article publié par le site en ligne de la chaîne de télévision américaine CNN, Mme Kennedy a lancé cet appel à l'approche de la réunion du Conseil de sécurité sur le dossier du Sahara occidental occupé, qui se tiendra en avril prochain.Intitulé «une tragédie des droits de l'homme oubliée», l'article de la présidente de cette ONG américaine a soutenu qu'après près de quarante ans, la crise au Sahara occidental avait atteint un point où «la communauté internationale doit agir».Décrivant l'étendue et la gravité de ces violations par les forces marocaines et dont elle a été elle-même témoin lors d'un séjour au Sahara occidental en 2012, Mme Kennedy s'est encore indignée que «la plus longue crise des droits de l'homme dans cette dernière colonie de l'Afrique se poursuit sans surveillance».C'est dans ce sens qu'elle a considéré qu'à chaque fois qu'il examine annuellement la question sahraouie, le Conseil de sécurité de l'ONU a, pourtant, la possibilité de «réviser le mandat» de la Minurso avant de décider d'en proroger la durée.Pour justifier sa demande, Mme Kennedy a souligné que les organisations locales et internationales des droits de l'homme et même les experts de l'Union européenne et de l'ONU «ont confirmé nos pires craintes de ce que l'occupation marocaine non surveillée signifie pour le peuple sahraoui».Sur cette base, le Conseil de sécurité «doit ajouter, en 2014, un mécanisme de surveillance des droits de l'homme à la mission de la Minurso», a insisté la présidente de cette ONG basée à Washington. «Une telle démarche serait historique mais en aucun cas révolutionnaire» puisqu'il est simplement demandé aux Nations unies d'élargir le mandat de la Minurso aux mêmes normes internationales des droits de l'homme que l'ONU applique à toutes les autres opérations de maintien de la paix, a-t-elle expliqué.Pour Mme Kennedy, si les droits de l'homme forment le pilier de l'ONU, «ce simple changement à apporter dans le mandat de la Minurso pour sauver des vies au Sahara occidental occupé ne constitue nullement une grande exigence».Par ailleurs, la présidente de RFKennedy Center a également abordé la question majeure du dossier sahraoui qui est celle de l'autodétermination.A ce propos, elle a observé que malgré la décision de la Cour internationale de justice de 1975 et un cessez-le-feu négocié par les Nations unies en 1991, le référendum promis pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui «demeure bloqué» depuis une génération.
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Posté Le : 25/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.letempsdz.com