Algérie

Rezig part en «chasse»


Dans l'optique de maintenir l'élan de déploiement et d'échanges que connaît l'Algérie depuis ces dernières années, la révision des accords et l'établissement d'un bilan avec les partenaires européens, s'impose. Suite aux résultats des actions de réformes en cours, qui ont engendré des changements notables en matière d'amélioration du climat des affaires, d'investissement, de législation, et d'attractivité, l'Algérie d'aujourd'hui peut s'appuyer sur des arguments économiques forts, pour renforcer son rang au sein des marchés internationaux. C'est dans ce sillage que le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a mis en avant, vendredi à Istanbul (Turquie), «l'intérêt tout particulier qu'il faut accorder aux axes de l'action commune concernant la promotion des investissements et la création de postes d'emploi dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, en tenant compte de leurs ressources naturelles et humaines considérables, qui requièrent le développement de programmes économiques, l'échange d'expertises, la formation, le transfert des technologies et le soutien à la recherche scientifique afin d'accompagner les politiques de la transition verte et de la transition numérique dans la région».Il faut dire a ce titre, que depuis l'accord du processus de Barcelone, mettant les deux rives de la Méditerranée en action, et auquel l'Algérie fut le dernier pays à y adhérer, aucun progrès n'a été enregistré dans des domaines stratégiques tels que, la coopération financière, le développement durable, et dans l'attractivité des IDE. C'est donc vers une nouvelle configuration de l'intégration du commerce et des échanges, entre les pays de la rive sud de la Méditerranée, et l'Europe, que se dessinent désormais, les nouvelles grandes lignes de l'économie régionale et mondiale.
Cela étant, il est impératif, que les nouvelles politiques publiques, et orientations économiques retenues par l'￾Etat pour relancer l'économie nationale doivent être rigoureusement appliquées sur le terrain, pour permettre une évolution, rapide, et positive des indicateurs macro- économiques. C'est essentiellement sur cette évolution que reposent toutes les chances de l'Algérie pour prétendre à une intégration forte sur les marchés internationaux.
À ce titre, le ministre du Commerce a insisté sur l'importance de «redoubler d'efforts et de proposer de nouvelles solutions innovantes pour l'action commune, en vue de créer une zone de commerce régionale caractérisée par l'intégration des marchés et la garantie des chaînes d'approvisionnement, afin d'être au diapason des tendances commerciales mondiales actuelles en faveur d'un commerce organisé dans le cadre de pôles commerciaux régionaux».
C'est précisément à ce niveau, que l'Algérie présente de nouveaux atouts de négociations, notamment suite aux bouleversements économiques engendrés par la guerre en Ukraine. Les nouvelles dispositions économiques, et la revalorisation des richesses énergétiques, hydrocarbures, et agricoles, permettent aujourd'hui une extension certaine du volume de partenariats et d'investissement. L'efficience de cette orientation réside dans la proximité des pays de la rive sud. Il est clair que les avantages économiques, tels que la logistique, le coût du transport, et le gain de temps. Dans ce sillage, le ministre a précisé que «le partenariat économique euro-méditerranéen sera prochainement plus attractif pour les investissements étrangers, de par la position géographique privilégiée de la région euro-méditerranéenne, au détriment de l'intégration économique avec des partenaires lointains, particulièrement en Asie ou en Amérique latine», et ce en accordant la priorité au voisinage méditerranéen dans ce domaine
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