Algérie

Revue dédiée au patrimoine archéologique nord-africain



Le premier numéro d'une revue d'études spécialisée dédiée au patrimoine archéologique nord-africain vient d'être publié par l'association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (Aasppa). Complétant le bulletin d'information annuel de l'association, la revue, titrée Ikosim, du nom phénicien d'Alger, propose des articles d'universitaires algériens et étrangers travaillant et vivant dans la capitale algérienne. Des travaux académiques ayant trait aux divers domaines des sciences du patrimoine (paléontologie, archéologie, architecture...) sont proposés dans ce numéro. Des résumés de travaux d'étudiants en deuxième et troisième cycles de différentes universités et écoles algériennes, en plus de compte-rendus de publications récentes figurent également au sommaire de ce premier numéro. S'adressant, en premier lieu, aux chercheurs et étudiants, Ikosim reste accessible au grand public grâce aux résumés des travaux disponibles en trois langues (français, arabe et anglais). Les chercheurs se sont intéressés aux richesses archéologiques de différentes régions du pays, du Sahara au Constantinois en passant par la Kabylie. Les travaux publiés concernent des aspects divers de l'archéologie, à l'exemple des faunes préhistoriques, de l'art rupestre ou du peuplement ancien de certaines régions du Sahara. Les chercheurs proposent, pour ce premier numéro, un large panel de travaux en se basant sur les outils d'analyse propres aux sciences du patrimoine : résultats de fouilles archéologiques, fresques antiques, fossiles retrouvés sur le terrain et référence aux travaux menés précédemment.
A l'exemple de Naget Aïn-Seba, maître de conférences à l'Institut d'archéologie de l'Université d'Alger, qui propose une étude sur les spécificités de l'art rupestre de l'est constantinois en comparant les thèmes et les techniques utilisées dans cette région avec des fresques d'autres sites préhistoriques.
Un article de Nacéra Bensedik, universitaire, s'attache, quant à lui, à étudier la survivance du culte d'Hercule, par les différentes manifestations de cette croyance, notamment sur des fresques, depuis l'époque numide jusqu'à la période romaine. Se proposant d'étudier un vestige relativement plus récent, Nabila Bencherif, enseignante à l'Epau (Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme), s'intéresse à l'histoire de la mosquée de Ketchaoua (bâtie en 1436, agrandie en 1613 avant d'être détruite puis reconstruite en 1794), en se basant sur des archives ottomanes et françaises inédites afin d'établir un diagnostic des dégradations de l'édifice en vue d'une restauration plus efficace. La problématique de la restauration est notamment liée aux diverses transformations du lieu, reconverti en cathédrale, la cathédrale Saint-Philippe, en 1832 par l'occupation française, avant de retrouver à l'indépendance sa fonction originelle de mosquée.
Le manque d'informations relatives aux travaux de réalisation et de réaménagement de la mosquée de Ketchaoua (à l'époque ottomane, puis française) participe à rendre, actuellement, sa restauration plus problématique, écrit en substance l'universitaire dans sa contribution.
La dégradation de l'édifice est aussi due à la structure de l'emplacement sur lequel il fut bâtit, avant l'époque ottomane, et qui était près d'un point d'eau.
Fondée en 1989, l'association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine travaille en concertation avec d'autres associations algériennes et du Maghreb en organisant des rencontres et des conférences, en Algérie et à l'étranger, et en participant avec d'autres associations à la formation de guides touristiques dans plusieurs régions d'Algérie.
Les membres de l'association tentent de créer un réseau en proposant des campagnes de sensibilisation des populations locales sur la nécessité de préserver le patrimoine archéologique algérien et, au-delà, le patrimoine nord-africain.
Le premier numéro d'une revue d'études spécialisée dédiée au patrimoine archéologique nord-africain vient d'être publié par l'association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (Aasppa). Complétant le bulletin d'information annuel de l'association, la revue, titrée Ikosim, du nom phénicien d'Alger, propose des articles d'universitaires algériens et étrangers travaillant et vivant dans la capitale algérienne. Des travaux académiques ayant trait aux divers domaines des sciences du patrimoine (paléontologie, archéologie, architecture...) sont proposés dans ce numéro. Des résumés de travaux d'étudiants en deuxième et troisième cycles de différentes universités et écoles algériennes, en plus de compte-rendus de publications récentes figurent également au sommaire de ce premier numéro. S'adressant, en premier lieu, aux chercheurs et étudiants, Ikosim reste accessible au grand public grâce aux résumés des travaux disponibles en trois langues (français, arabe et anglais). Les chercheurs se sont intéressés aux richesses archéologiques de différentes régions du pays, du Sahara au Constantinois en passant par la Kabylie. Les travaux publiés concernent des aspects divers de l'archéologie, à l'exemple des faunes préhistoriques, de l'art rupestre ou du peuplement ancien de certaines régions du Sahara. Les chercheurs proposent, pour ce premier numéro, un large panel de travaux en se basant sur les outils d'analyse propres aux sciences du patrimoine : résultats de fouilles archéologiques, fresques antiques, fossiles retrouvés sur le terrain et référence aux travaux menés précédemment.
A l'exemple de Naget Aïn-Seba, maître de conférences à l'Institut d'archéologie de l'Université d'Alger, qui propose une étude sur les spécificités de l'art rupestre de l'est constantinois en comparant les thèmes et les techniques utilisées dans cette région avec des fresques d'autres sites préhistoriques.
Un article de Nacéra Bensedik, universitaire, s'attache, quant à lui, à étudier la survivance du culte d'Hercule, par les différentes manifestations de cette croyance, notamment sur des fresques, depuis l'époque numide jusqu'à la période romaine. Se proposant d'étudier un vestige relativement plus récent, Nabila Bencherif, enseignante à l'Epau (Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme), s'intéresse à l'histoire de la mosquée de Ketchaoua (bâtie en 1436, agrandie en 1613 avant d'être détruite puis reconstruite en 1794), en se basant sur des archives ottomanes et françaises inédites afin d'établir un diagnostic des dégradations de l'édifice en vue d'une restauration plus efficace. La problématique de la restauration est notamment liée aux diverses transformations du lieu, reconverti en cathédrale, la cathédrale Saint-Philippe, en 1832 par l'occupation française, avant de retrouver à l'indépendance sa fonction originelle de mosquée.
Le manque d'informations relatives aux travaux de réalisation et de réaménagement de la mosquée de Ketchaoua (à l'époque ottomane, puis française) participe à rendre, actuellement, sa restauration plus problématique, écrit en substance l'universitaire dans sa contribution.
La dégradation de l'édifice est aussi due à la structure de l'emplacement sur lequel il fut bâtit, avant l'époque ottomane, et qui était près d'un point d'eau.
Fondée en 1989, l'association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine travaille en concertation avec d'autres associations algériennes et du Maghreb en organisant des rencontres et des conférences, en Algérie et à l'étranger, et en participant avec d'autres associations à la formation de guides touristiques dans plusieurs régions d'Algérie.
Les membres de l'association tentent de créer un réseau en proposant des campagnes de sensibilisation des populations locales sur la nécessité de préserver le patrimoine archéologique algérien et, au-delà, le patrimoine nord-africain.




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