Recommandations - Pour assurer l'adhésion de toutes les couches sociales à ce produit, il est important de créer de nouveaux mécanismes à même de faciliter le payement à certaines catégories.
La couverture partielle de l'assurance contre les catastrophes naturelles a été largement mise en cause par Mahmoud Belkadi président de l'association nationale des agents généraux d'assurance. Dans cette assurance, «la couverture ne procure qu'une protection partielle du bien assuré. Pourquoi partielle parce qu'il faut que l'amplitude du séisme soit égale pour que la couverture soit accordée», a-t-il indiqué.
Pourtant, «nous avons vécu des situations où des tremblements de terre d'une magnitude de 3,2 ont provoqué des dommages et au terme du produit d'assurance contre les effets des catastrophes naturelles, ce genre d'événements n'est pas couvert», explique M. Belkadi. Autrement dit, «il faut qu'il y ait catastrophe sinon il n'y a pas de couverture», abonde-t-il. L'orateur tient dans ce sillage à confirmer que cette branche n'a pas connu d'essor et «n'a pas été suffisamment achetée par ses propriétaires». Le président de l'Association des agents généraux d'assurance évoque parmi les causes l'absence de dispositifs motivants au profit des catégories sociales les plus concernées. Il s'agit notamment de la frange des retraités et des fonctionnaires. Pour les premiers, M. Belkadi dira : «Le retraité vit avec une pension qui est généralement dépensée dans les médicaments et la bourse du foyer. Il n'a donc pas les moyens financiers de faire face à cette couverture». A ce titre, il propose aux entreprises de motiver le canal des 'uvres sociales «constitué principalement par les retraités à travers les ponctions sur salaires sur une période de 20 à 30 ans de travail». «Ce canal n'est pas utilisé à bon escient. C'est un argent qui leur appartient. Alors qu'on leur procure au moins cette protection en payant à leur place cette prime d'assurance.» Cette prime qui oscille entre 1 500 et 3 000 DA, est «largement à la portée des entreprises», dit-il. Les retraités constituent la grande majorité des propriétaires de biens immobiliers, selon M. Belkadi. C'est «un grand potentiel contrairement aux jeunes couples qui ne font que louer. Ces derniers ne contractent une assurance contre les catastrophes naturelles que lorsque le notaire l'exige à l'occasion d'une transaction de location», a-t-il dit. «Il n'y a pas de souscription systématique, insiste-t-il.
M. Belkadi appelle, par ailleurs, les entreprises, à la faveur de la fin de l'année période de renouvellement de grands contrats, à jouer le rôle de mandataires pour le compte de leurs salariés. «Qu'est-ce qui empêche nos entreprises à prendre en charge ce volet ' Elles peuvent bien fractionner la prime d'assurance en deux ou trois tranches pour amener leurs effectifs à s'assurer contre les catastrophes naturelles», a-t-il recommandé pour la catégorie des salariés. Pour ce qui est du secteur économique, M Belkadi évoque encore une fois le problème de la couverture partielle qui fait que certaines entreprises hésitent avant de souscrire à cette branche d'assurance.
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Posté Le : 17/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.infosoir.com