Algérie

Revoilà le spectre de l'année blanche



Lors d'une réunion tenue dimanche et consacrée à  ce sujet, les enseignants ont été invités à  reconsidérer l'option de l'année blanche. Cette option, pour rappel, a été évoquée en avril dernier suite à  une longue période de grèves successives entamées en début d'année. En effet, en plus des perturbations ayant paralysé l'ensemble de l'université algérienne à  cause du problème du diplôme classique, le département architecture et urbanisme de Batna avait subi auparavant plusieurs mois de débrayage pour des questions internes liéés à  l'hygiène et aux conditions d'études. L'idée a été balayée d'un revers de la main par le rectorat, prenant appui sur des considérations d'ordre politique plutôt que pédagogique. Même les étudiants ont refusé d'entendre parler d'année blanche en dépit du fait que la moitié du programme ne sera jamais consommée. Finalement, la voix de la raison a été ignorée et la décision a été prise de valider l'année. Refusant de cautionner la fuite en avant, le chef de département a démissionné, ce qui a ajouté à  la complication. Les efforts fournis pour rattraper le retard ont, semble-t-il, échoué d'où le retour à  l'idée initiale. Rien n'a filtré sur les conclusions de la réunion de dimanche. Une chose est sûre, l'université de Batna navigue à  vue et n'arrive plus à  préserver le peu de sérieux qui lui reste.
 


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