Revoilà la violence dans les stades CRT-RCR

Et dire que nous ne sommes qu'à la seconde journée de l'entame de ce challenge 2011-2012, et la violence dans les stades a donc repris de plus belle.
En effet, le stade Embarek-Boucif de Aïn Témouchent a connu des scènes de violence qui ont émaillé la rencontre ayant mis aux prises ce samedi la formation du CRT avec son homologue du RCR, et ce, juste après le but témouchentois signé Makroum à la 17e minute.
Des dizaines de supporters, plutôt de pseudo-supporters relizanais, ont envahi le terrain, obligeant ainsi l'arbitre de la rencontre à arrêter la partie. Un arrêt qui a duré plus d'un quart d'heure avant la reprise du jeu. Ces graves débordements ne se sont pas arrêtés là, puisqu'ils ont été suivis de jets de pierres qui n'ont épargné aucun joueur, même ceux du Rapid.
Ces pseudo-supporters, qui ont fait le déplacement de la ville de la Mina, s'en sont pris ensuite au public témouchentois qui n'a même pas eu le temps de savourer cette réalisation. Même la cabine de presse n'a pas été épargnée par ce comportement condamnable, poussant le commentateur de la radio locale, qui a eu toutes les peines du monde à retransmettre cette joute, à le comparer avec les événements de Gaza.
On a déploré malheureusement un blessé parmi le public témouchentois qui a reçu un projectile à la tête, et dont la plaie a nécessité plusieurs points de suture.
N'était l'intervention rapide des services de sécurité qui ont maîtrisé la situation, il y aurait des conséquences regrettables. Il est vrai que le onze relizanais a fourni une belle prestation lors de cette confrontation et que le but est venu contre le cours du jeu.
Il est vrai aussi que la direction du club de la Mina a mis le paquet avec un recrutement de choix dans la perspective d'une accession en Ligue 2 professionnelle.
Mais est-ce une raison pour déclencher ces hostilités face à cet échec concédé à l'extérieur et face aussi à une formation qui vient d'étriller le GCM sur son propre terrain et qui ambitionne de retrouver elle aussi sa place en Ligue 2 professionnelle qu'elle a quittée la saison dernière ' Il est temps de mettre le holà à ce comportement qui ne cesse de ternir l'image de nos stades.