Algérie

Revoilà Hayatou jusqu'en 2017



Revoilà Hayatou jusqu'en 2017
Le revers subi son rival, l'Ivoirien Jacques Anouma n'était pas à Marrakech (Maroc) pour l'assemblée générale de la Confédération africaine de football. Il n'aurait pas pesé de toutes les façons. Sa candidature n'avait pas été validée par la CA puis par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Même la Fédération du Liberia, qui avait saisi le TAS pour dénoncer un changement des statuts de la CAF, a fait un demi-acte de repentance, ce dimanche. Tout était cousu au Maroc, pays où se déroulera la CAN-2015 ainsi que les deux prochaines éditions (2013 et 2014) de la Coupe du monde des clubs. La Camerounais Issa Hayatou est donc réélu. Son septième mandat ressemblera à quoi ' A rien, sinon à une tâche sur l'ardoise de la CAF, devenue par la force des choses, la maison de Hayatou. Et pour le déloger, ce ne serait pas facile après 25 ans, jour pour jour, d'occupation des lieux. Ce ne sera donc pas évident, particulièrement lorsque des hommes forts l'entourent et le protègent de tout courant d'air, à même d'apporter un «souffle nouveau à cette malheureuse CAF, à la recherche d'une dynamique nouvelle». Ce 10 mars 2013 à Marrakech, lors de la 35e assemblée générale de la CAF, le «sheriff de la CAF» était le seul candidat à sa propre succession. Il faut être patient, peut-être l'année 2017 le fera évacuer de ce terrain. Durant cette AG, il s'est exprimé après avoir été salué, honoré et félicité par son homologue de la FIFA. Lui qui ne cache pas son inquiétude à le voir un jour à la tête de cette institution planétaire. Tout se prépare comme un match de football. L'autre personnalité à le saluer était bien évidement, le président de la Fédération européenne (UEFA), Michel Platini, présent dans la salle où s'est tenue la 35e assemblée générale ordinaire de la CAF. Ainsi donc, devant un riche parterre, l'éternel et inamovible président Issa Hayatou soulignera dans son intervention, les progrès de sa CAF durant ses propres années de vie au sommet du phare de la Confédération. «Que me manque-t-il pour être heureux ', s'est-il interrogé. Qu'une de nos équipes remporte la Coupe du monde. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Ce sera en 2014, car en 2018, je ne serai plus président». Mais il a aussi tenté de dépoussiérer le tapis de critiques qu'il a reçu Issa : «Trop jeune avant (en 1988), trop vieux, trop autoritaire et même dictateur. Et j'oubliais : malade ! C'est trop pour un seul homme. (...) A titre personnel, j'accepte les critiques. De toutes les façons, on ne me demande pas mon avis. Même s'il n'est jamais agréable d'être la cible des journalistes ou des prétendus journalistes qui ne connaissent ni la CAF, ni son fonctionnement, ni ses règles.» Pour Jacques Anouma, la déception est immense, rapporte la presse ivoirienne : «Nous en prenons acte. Malgré notre immense déception, notre détermination à apporter un vrai changement dans la gestion du football africain demeure intacte», a-t-il déclaré, hier, dans un communiqué remis aux médias. Par la même occasion, il exprime sa «profonde gratitude au gouvernement ivoirien, avec à sa tête le président de la République SEM Alassane Ouattara pour le soutien apporté à notre candidature», ainsi qu'aux nombreux membres de la famille du sport africain pour leur soutien. «Nous demeurons convaincus malgré tout, qu'une vision nouvelle pour le football africain est plus que jamais nécessaire».


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