« Tous les systèmes dans le monde sont rentrés dans une phase de bouleversement, eu égard à la nature contemporaine», a-t-elle précisé.Le ministère de l'Education nationale a réalisé un cadre stratégique de l'école algérienne jusqu'à 2030, visant à asseoir une école du 21e siècle. Présidant, hier, une réunion du Conseil national des programmes (CNP), la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a mis en avant les plus importants changements qui impactent les programmes scolaires enseignés à travers le monde.
« Tous les systèmes dans le monde sont rentrés dans une phase de bouleversement, eu égard à la nature contemporaine», a-t-elle précisé. Selon elle, les réformes de l'école ne sauraient être figées dans le temps. Elles sont suivies par un processus permanent d'ajustements et de réajustement, a-t-elle souligné.« Parmi les défis de l'avenir auxquels nous devons faire face, celui de l'éducation est le plus difficile et le plus complexe, mais aussi le plus chargé d'espérance et le plus passionnant à relever », a-t-elle précisé. Dans ce sens, le conseil national des programmes est appelé à réaliser les instruments de la mise en ?uvre du cadre de cette stratégie. «Ces instruments seront, a-t-elle poursuivi, les référentiels nationaux des apprentissages, des évaluations de la formation et de la gouvernance.
A ce propos, il faut ajouter également, les référentiels généraux d'apprentissage par cycle palier et année, les référentiels d'évaluation, les référentiels par domaine disciplinaire, les référentiels par matière», a-t-elle ajouté. «Cette révision des programmes permettra, d'après l'oratrice, de mieux répartir les compétences à acquérir sur tout le cursus scolaire, ce qui donnera lieu à un allègement de ces programmes.
En d'autres termes, il s'agira de faire un travail de régulation sur les contenus d'apprentissage et un travail de réajustement des niveaux de compétences qui ne seront plus denses et concentrés, mais plus progressifs et plus étalés, pour favoriser une meilleure maîtrise des compétences à acquérir». Dans cette optique, elle a expliqué que «l'accent sera mis sur les points suivants : le recentrage stratégique du cycle primaire en tant que phase de structuration de base des apprentissages des élèves, la centration sur les langages fondamentaux Arabe ? Mathématique ? langues étrangères et l'introduction de contenus contextualisés ayant un rapport avec les enjeux à caractère sociétal, notamment l'éducation aux médias et l'éducation à la citoyenneté».
En outre, la première responsable du secteur a estimé que «l'amélioration de la qualité de l'enseignement dispensée aux élèves est une priorité nationale. Elle se réalisera par l'amélioration de la prestation pédagogique, et permettra d'inscrire l'institution éducative algérienne dans l'économie des stands régionaux et internationaux». Par ailleurs, composé de spécialistes, de praticiens dans le domaine de la pédagogie, des présidents des groupes spécialisés des disciplines, d'universitaires, de chercheurs et d'experts du conseil supérieur de la langue arabe, du haut-commissariat à l'amazighité, du haut conseil islamique, du centre national d'Etudes et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954, le CNP a un rôle d'expertise de la plus haute importance.
Le respect de la religion est obligatoire
Dans son intervention, le ministre des affaires religieuses et des Wakfs a estimé obligatoire le respect de la religion dans les programmes scolaires, particulièrement parce' que notre pays est un pays musulman. « Nous tenons à préserver notre religion de toute atteinte », a-t-il souligné. Dans ce sens, il a précisé que des rencontres sont programmées avec le ministère de l'Education pour la mise en place d'un programme éducatif efficace, notamment dans l'éducation Islamique. En ce qui concerne le programme d'éducation islamique du cycle secondaire, il est nécessaire de suivre une base de la religion algérienne, qui enseigne à nos enfants les bons principes. Pour sa part, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a assuré que l'avenir des sociétés dépend de l'école. Il a fait savoir que plusieurs commissions chargées de la coordination avec le ministère de l'Education nationale seront installées.
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Posté Le : 24/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Radia Choubane
Source : www.letempsdz.com