Algérie

Révision de la constitution



Le message codé de Chérif Abbès Qui mieux qu?un ancien moudjahid, membre du conseil national du RND et secrétaire national sortant de l?Organisation nationale des moudjahidine (ONM), pour annoncer un changement dans la Constitution. Quelle meilleure date que celle de la double commémoration de l?offensive constantinoise de 1955 et la tenue du congrès de La Soummam en 1956. Après une brève allocution en faveur de la recherche historique sur la guerre d?indépendance, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbès, fera, à la faveur d?une interview accordée jeudi à l?agence officielle APS, le ricochet suivant : « Nous estimons que cette étape (la recherche historique) est constitutive et requiert de nouveaux critères qui conforteront la démarche de la politique actuelle dans le cadre d?un enrichissement de la Constitution à même de permettre aux Algériens de puiser dans le génie de leur passé et dans la sagesse et la vision de leur Président. » Le nécessaire recours à des amendements de la Constitution sera justifié par la position de l?Algérie sur la scène internationale et son évolution sur la plan national. Les trois thèmes abordés par le ministre sont : « La réalisation de la réconciliation nationale dans toutes ses dimensions, le projet de développement et de relance économique global et le projet de positionnement de l?Algérie dans son espace géostratégique. » Et c?est encore dans le sens de la réconciliation nationale, mais « entre les générations », que le ministre préconisera un travail de recherche sur la guerre de Libération mettant à la disposition des historiens, oulémas et chercheurs les archives. Le moment semble ainsi venu pour « la nation qui jouit d?une sagesse et d?une conscience » d?être à même d?« assimiler les différentes étapes de notre histoire ». Car « si les faits positifs ont un rôle avéré, les faits négatifs peuvent être, eux aussi, catalyseurs ». Et « les Algériens (...) savent également que la critique, la diversité des opinions et des lectures sont une nécessité civilisationnelle et un impératif humanitaire dans le processus de développement ». Mohamed Chérif Abbès rappellera l?importance de l?offensive constantinoise marquée par l?objectif de dénoncer l?arrestation et l?exil du roi du Maroc, Mohammed V, ainsi que l?assise institutionnelle apportée à notre pays par le projet de La Soummam. Z.


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