Algérie

Revenir aux enseignements du Coran pour faire prévaloir la paix et lutter contre la violence



Revenir aux enseignements du Coran pour faire prévaloir la paix et lutter contre la violence
Les participants au 10e séminaire «Abdeldjebbar Tidjani», consacré au thème de «La voie de l'Islam dans le rejet de la violence et les remèdes à ses causes», qui se poursuit depuis jeudi à Aïn Madhi (Laghouat), ont mis l'accent sur «la nécessité de s'en remettre aux enseignements du saint Coran, pour faire prévaloir la paix et lutter contre la violence».Dr. Salah Aoud Abdelali de l'Université d'Alger a indiqué, à ce sujet, que «le Coran est garant de paix, à travers ce qu'il véhicule comme pédagogie et lois régissant les comportements sociétaux», et qu'il appartient de s'y ressourcer et de s'en remettre à ses enseignements afin de «mieux les comprendre et les assimiler». Pour cet intervenant, «l'une des raisons de perte de la Nation de son rôle d'avant-garde, est due à des conceptions de modèles tronqués de l'Islam», s'accommodant de qualificatifs de violence, de criminalité et d'atrocité, «ce qui interpelle à une réaction à cette déviation et à cette atrocité par tous les moyens». Le Dr. Mohamed Hemam de l'Université de Djelfa, s'est, pour sa part, penché sur la nature de la violence, en tant qu'une des manifestations d'irascibilité et de non-maîtrise de la psychologie de l'individu, allant jusqu'à la présenter comme «une des premières maladies du siècle, qui s'est répandue au sein de toutes les sociétés humaines, donnant lieu, de par le monde, à de dangereuses accumulations». Le message religieux en Islam a accordé à ce phénomène une très grande importance, en appelant à la cohésion sociale, la clémence, et aux échanges inter-sociétés, afin de donner tout son sens au principe de cohésion entre les peuples quels qu'ils soient, a-t-il souligné. Les travaux de cette rencontre se poursuivent avec la présentation d'autres communications sur différentes questions en rapport avec le thème générique, dont «la réconciliation et la coexistence pacifique en Islam», le «phénomène de la violence et son impact sur la société» et «l'extrémisme religieux, ses causes et ses conséquences». La première journée du séminaire, qu'abrite la mosquée «Sidi Abdeldjebbar Tidjani», en présence de chouyoukh, chercheurs et professeurs de différentes régions du pays, avait été consacrée, mercredi, à une lecture collective du saint Coran, avec la participation de 220 élèves des écoles de Ougrout et Tsabit, de la wilaya d'Adrar. Le séminaire porte le nom de «Abdeldjebbar Tidjani», 10e Calife général de la Tarîqa (confrérie) Tidjania sur la période 1991-2005, décédé à l'âge de 85 ans. La Tarîqa Tidjania a été fondée en 1781 à Boussemghoune par Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815), et compte des millions d'adeptes à travers le monde.




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