L'on assiste ces temps-ci à des protestations tous azimuts, et il n'est pas jusqu'aux hommes de culte qui ne revendiquent leur dû.
Des dizaines d'enseignants qui n'ont pas perçu leurs salaires depuis plus de 18 mois, se sont rassemblés, hier, devant le siège de la wilaya de Biskra pour, ont-ils expliqué, lancer un appel au secours au wali pour intervenir et régler au plus vite leur situation financière. Chapeautés par le syndicat autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), qui seraient plus de 800 enseignants intégrés dans les 3 paliers de l'éducation nationale en mars 2011 et qui étaient répartis comme vacataires dans les établissements scolaires de la wilaya, les contestataires dénoncent les retards pris dans le règlement de leur situation, et aussi les promesses non tenues de la direction de l'éducation, laquelle, après deux rencontres avec les représentants de ces enseignants lésés, avait promis un dénouement avant novembre 2011.
Le chef de cabinet du wali a reçu une délégation de ces protestataires, tout en les assurant de l'intérêt du premier responsable de la wilaya pour leurs doléances. Il a convoqué, dans l'après-midi, le directeur de l'éducation, celui du contrôle financier et du Trésor afin d'accélérer les procédures de versement de l'ensemble des arriérées dus à ces travailleurs. Alors que les enseignants se sont dispersés dans le calme, un autre rassemblement mené cette fois par des imams, était organisé devant la direction des affaires religieuses et du Wakf.
Eux aussi revendiquent le versement des primes de rendement de 6 mois et les prestations relatives aux augmentations de salaire décidées depuis des mois mais encore non effectives, ont-ils affirmé. Loin d'être convaincus par les réponses de l'administration, laquelle évoque un problème de manque d'argent au niveau du Trésor de Biskra, ces hommes du culte ont adressé des lettres de protestation au ministère de tutelle, aux responsables locaux des affaires religieuses et au wali.
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Posté Le : 29/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafedh Moussaoui
Source : www.elwatan.com