Algérie

Révélations de Wikileaks : Une nouvelle «bombe» tombe sur l'Amérique


Révélations de Wikileaks : Une nouvelle «bombe» tombe sur l'Amérique
C'est le branle-bas de combat de Washington à Moscou en passant par les capitales européennes et du Proche et Moyen-Orient. WikiLeaks qui a publié 77.000 et 400. 000 documents secrets sur l'Afghanistan et l'Irak respectivement en juillet et octobre derniers, s'apprête à ouvrir à nouveau sa boîte de Pandore. Objectifs : embarrasser l'administration américaine et … « redéfinir » l'histoire du monde. Les premières indiscrétions désarçonnent. Washington soutient le Parti des travailleurs du Kurdistan, qu'elle considère comme une organisation terroriste ! Julian Assange, le hacker australien, qui est poursuivi depuis le 18 de ce mois par les autorités suédoises pour «viol, séquestration et agression sexuelle » s'apprêtait hier soir, après avoir autorisé le New York Times, le Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais à  consulter ses documents et publier leurs premières analyses tard dans la soirée, à  publier 3 millions de «câbles diplomatiques», d'analyses, de comptes rendus de réunions avec des dirigeants étrangers, de notes « sensibles » transmises via le réseau Siprnet (Secret Internet Protocol Router Network) au Pentagone, Département d'Etat ou à  la Maison-Blanche. Parmi ces notes, 250.000 câbles classés «secret défense» Pour amortir le choc de ces révélations qui pourraient «créer des tensions» et saper «les discussions de confiance», Hilary Clinton multiplie les contacts avec ses homologues étrangers et se prépare  au «pire scénario» : gérer le dossier des fonctionnaires étrangers qui fournissent des informations à  ses diplomates dans la moitié des pays de la planète et dont les noms  seraient « identifiés» dans ces documents. Washington qui a souffert des précédentes fuites redoute surtout «le large éventail de dossiers» portant sur le Proche-Orient. Dans un entretien à Â  CNN, l'amiral Michael Mullen, le chef d'état-major interarmées américain, a qualifié les agissements de WikiLeaks d'«extrêmement dangereux». Il a appelé les responsables du site à  renoncer à  leurs révélations. James Jeffrey, l'ambassadeur américain à  Bagdad, qualifie la démarche de l'Australien  d'«obstacle absolu» à  sa fonction, qui est, dit-il, «de pouvoir discuter en confiance avec les gens». Officiellement, les Américains nient toute négociation avec Wikileaks sur la diffusion de ses documents confidentiels. Selon eux, le site détient ces «documents» en violation de la loi. Preuve de cette inquiétude : le Département d'Etat a rendu publique samedi soir une lettre d'Harold Koh, son conseiller juridique à  Julian Assange.  «Nous ne nous engagerons pas dans une négociation sur la diffusion ou la divulgation de documents confidentiels américains obtenus illégalement», lui écrit le conseiller du département d'Etat après l'avoir appelé à  «ne pas publier les documents, les restituer au gouvernement américain et détruire toute copie en sa possession». Comme l'amiral Michael Mullen, il estime que  la diffusion de ces documents « fournis en violation de la législation américaine et sans considération pour les graves conséquences de cette action» met en danger «d'innombrables personnes innocentes» dont des journalistes et des militants des droits de l'homme.
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