Algérie

Réveil des uns, lenteur des autres



Réveil des uns, lenteur des autres
En ce samedi 9 juillet, à Alger centre, à la place du 1er Mai ou à la place des Martyrs, les artères grouillent de monde, la vie a repris normalement et les gens vaquent à leurs occupations comme à l'accoutumée. Les commerces de l'alimentation générale et même ceux de l'habillement sont ouverts. La circulation routière est fluide. Les taxis, les bus de l'Etusa et des particuliers, et les autres véhicules roulent normalement. Les pharmacies, les cabinets médicaux, les vendeurs de plantes, les cabinets d'avocats sont également ouverts. A l'exception d'une certaine tension sur le pain, où l'on remarque des clients rangés en file indienne devant les boulangeries, les autres commerces ont fonctionné normalement. A midi, la boulangerie sise à la rue Asselah Hocine avait épuisé toute la quantité de pain de la matinée.« Il faut attendre jusqu'à 13h30 pour que le pain soit disponible », indique le vendeur à l'attention des clients. Nous avons appris que certaines boulangeries n'ont pas encore repris le travail parce qu'elles emploient des ouvriers originaires de l'intérieur du pays. « Il ne faut pas oublier aussi que c'est la période des congés », a fait savoir un employé. La boulangerie située à la rue Ali Boumedjel était fermée. Beaucoup de restaurants et de fast-foods avaient également les rideaux baissés. Autre carence : les marchés des fruits et légumes et des viandes sont quasiment dégarnis, du moins celui de Bouzrina à Alger centre. Visiblement, la majorité des vendeurs des fruits et légumes n'ont pas travaillé. « Ils sont fatigués, ils ont travaillé sans relâche durant un mois », commente un commerçant d'habillement. Les quelques vendeurs présents ont les étals bien achalandés. Les prix des légumes sont accessibles hormis ceux de la carotte affichée à 140 DA le kg et le navet à 200 DA. Les clients ne sont pas légion. « La majorité ont pris les devants et ont fait leurs emplettes la veille de l'Aïd », a fait savoir un vendeur « d'où la défection de la plupart des commerçants », poursuit-il.Les sorties sur le terrain des pouvoirs publics et notamment des responsables du secteur du Commerce ainsi que les sanctions ayant été infligées aux contrevenants l'année dernière en pareille circonstance semblent avoir porté leurs fruits. Jamais, les jours succédant à l'Aïd n'ont été aussi animés que cette fois-ci. D'ailleurs, et à quelques exceptions près, les restaurants et autres fast-foods et cafétérias étaient ouverts. Même les clients étaient au rendez-vous. Des familles dégustant des glaces après un mois d'abstinence ont trouvé un fin plaisir à s'attabler dans une terrasse de la rue Ben M'hidi près de la place Emir-Abdelkader.Au niveau du centre culturel de cette même rue commerçante, des personnes âgées étaient agglutinées devant l'entrée de cette institution qui avait les portes closes comme toutes les administrations et les banques puisque le samedi est un jour de week-end. Sinon, la ville était tout aussi animée que d'habitude.


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