Les contradictions, les résistances inutiles au changement exigé par le peuple provoquées jusqu'ici par des cercles hostiles à la stabilité de l'Algérie sont désormais rejetées par les Algériens qui gardent au quotidien les stigmates et les plaies de la décennie noire des années 9O. A l'aube d'un important rendez-vous politique fixé le 12 décembre prochain, les remous, le véhicule de la confusion sont assez visibles, et d'aucuns se sont reconvertis en fauteurs de troubles et font dans l'atonie qui a pour objectif d'affaiblir la tonicité des engagements et des assurances avancés officiellement et sérieusement par le chef de l'Etat, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP et par l'Autorité nationale indépendante des élections pour un scrutin présidentiel crédible et transparent. Que s'est-il passé dans ce champ pour qu'on parle de perte de vitalité politique et du patriotisme ' Au lendemain de la démission forcée de l'ex-président de la République, l'avènement du mouvement populaire, l'ère effective du changement s'ouvrait au nom des revendications populaires. Un mouvement citoyen intense et passionné en référence aux valeurs sacrées du message de Novembre 54 et ainsi mordant tous les phénomènes contradictoires et les visées de déstabilisation de la nation et sa dislocation. C'est aussi la fitna que certains ont voulu abattre sur la société et sur les citoyens en général et qui failli ébranler toute l'entité nationale si ce n'est l'éveil et la " surveillance " de l'ANP sur la quiétude de l'Algérie. C'est ainsi que le peuple conscient des périls qui guettent le pays a été enclin à la maturité et à la prise de conscience qu'il y a complot ourdi ailleurs pour placer le pays dans l'?il du cyclone. Cette prise de conscience est désormais nationale. Le peuple algérien suivant son histoire et ses valeurs adhère sans équivoque à la sortie de crise, s'apprête à aller librement aux urnes pour élire le prochain président de la République et se constitue comme le poste avancé pour défendre et soutenir le Haut commandement de l'ANP dans ses efforts d'instaurer l'Etat de droit par la seule volonté souveraine du peuple. Une volonté politique populaire qui prend chaque jour de l'ampleur à travers une plateforme garnie de paix sociale, politique et de développement aux racines menant au progrès et la prospérité de tous. Une volonté affichée aux quatre coins du pays, et hormis ceux aveuglés par l'ignorance, la haine et la ranc?ur feignent de voir et d'entendre car ils ont d'autres desseins à faire valoir que la cohésion nationale. Si l'on se réfère à la prise de conscience du peuple envers la nécessité de sortie de crise et l'absolue organisation de l'élection présidentielle c'est tout à fait logique et bien mis en évidence en vue de la tranquillité générale du pays et de la société dans un but de redonner c?ur et vitalité au nom de l'intérêt suprême à cet espoir d'une Algérie nouvelle, celle dont les Chouhada ont rêvé aussi à une mobilisation et démocratie commune et ainsi faire barrage à certains irresponsables et leur penchant affiché vers l'anarchie. Il ne faut pas perdre de vue que l'esprit qui anime certains vise une man?uvre et un vouloir hostile et malveillant à l'égard de la cohésion nationale, la symbiose entre le peuple et l'ANP. Donc, une " répression " politique surprenante à l'encontre de l'unité nationale, contre la stabilité de l'Etat et ses institutions. La classe politique dans son ensemble, jusqu'à maintenant encore dispersée en une multitude de tendances de groupes, manque d'effervescence politique saine. Chacun y va de ses idées, de ses visions obsolètes faisant ainsi dans une stagnation figée plaçant l'acte politique sain dans le hasard et l'improvisation du jour plutôt que de faire dans le bon chemin, la bonne intelligence politique qui seraient aptes à lever les obstacles artificiels qui jusqu'ici mine l'opinion nationale. Ainsi, le peuple à travers les sorties dans la rue qui ont commencé depuis deux semaines se veut un acteur prépondérant ne tenant compte que de ses intérêts et ceux de l'Algérie, qu'on ne peut, la réalité ayant changé, prétendre revenir en arrière, aux souffrances politiques, économiques et sociales des années 9O, qu'il faut accepter le changement dans sa globalité et que l'élection présidentielles du 12 décembre prochain, soit un acte politique incontournable avec lequel il faut compter pour le présent et le futur de l'Algérie. Depuis le début de la crise, les acquis enregistrés, les mesures prises et la naissance d'un consensus national tendant à faire de la prochaine élection présidentielle la seule et unique voie de retour à la normalité politique du pays sont jusqu'ici bastonnés par un certain discours trompeur, à jeter le doute et la confusion en vue d'accaparer les esprits les plus naïfs. L'outrance est actionnée en continu et sans hésitation au-delà des illusions de ces agitateurs. Mais le peuple assez conscient, assez prudent, aussi vigilant qu'il l'est, refuse de donner cause à ces fauteurs de troubles et montre dans sa plus intelligente maturité qu'il est averti de la brouille qui ronge les outranciers spécialisés dans l'information calomnieuse, soit défiance soupçonneuse de l'Etat et de l'Institution militaire, et par ricochet l'atteinte au vouloir pressant du peuple au changement. La prise en charge par le peuple de la phase actuelle afin de sortir le pays de cette inquiétante épreuve, de cet imbroglio politique se manifeste chaque jour avec beaucoup d'intensité et de mobilisation et avertissant certains d'oublier leurs sombres rêves.
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Posté Le : 10/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B C
Source : www.lemaghrebdz.com