Algérie

Réunion internationale sur le Proche-Orient



Les Palestiniens veulent du concret Après avoir rencontré la secrétaire d?Etat américaine, Condoleezza Rice, à Ramallah, mercredi, le président palestinien, Mahmoud Abbas, s?apprête à visiter la Maison-Blanche lundi prochain. Ghaza : De notre correspondant M. Bush poursuivra avec M. Abbas « les discussions sur les moyens d?aider l?Autorité palestinienne et de parvenir à terme à une solution à deux Etats, avec Israël et la Palestine vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité », a dit un porte-parole de la Maison-Blanche, Gordon Johndroe. Les deux hommes se rencontreront à la veille de l?assemblée générale de l?ONU. Le président Bush, qui a appelé à la tenue d?une réunion internationale sur le Proche-Orient mi-novembre selon le président Abbas, attend vraisemblablement de ce dernier, une révision à la baisse de ses attentes de cette réunion, dont les buts restent plutôt ambigus. Le président Abbas, qui a déclaré à maintes reprises qu?il ne voulait pas d?une réunion qui ne plonge pas au fond des choses, a rappelé, jeudi, les dossiers qu?il comptait voir traiter lors de cette conférence, dont les invités restent encore inconnus. Les frontières du futur Etat palestinien, la libération de la ville sainte d?Al Qods, occupée en 1967, le retour des réfugiés dans leurs terres, les colonies juives et l?eau. Cette réunion doit « donner le coup d?envoi à de sérieuses négociations aboutissant à la fin de l?occupation israélienne de notre terre et des terres arabes qui a commencé en 1967, conformément aux lois internationales, à la feuille de route, à la vision du président Bush, à l?initiative arabe et aux accords signés », a dit le président Abbas. Les Palestiniens, qui ont une très mauvaise opinion sur les négociations, dont les contours et les buts ne sont pas clairement définis, veulent éviter le fiasco qu?ont représenté les accords de principes précédents, connus sous le nom d?accords d?Oslo. 14 ans après, ils n?ont abouti à rien de concret, au contraire, la situation a empiré. Au terme d?une tournée de 36 heures dans la région, la sixième du genre depuis le début de l?année 2007, où elle a rencontré le président de l?autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, à deux reprises, la secrétaire d?Etat américaine a, toutefois, estimé que ce document ne serait assorti d?aucun calendrier, et n?a laissé filtrer aucun signe de progrès. Les Israéliens, qui restent opposés à parler de retour de réfugiés dans leurs terres au sein de l?Etat d?Israël, divisés en ce qui concerne le statut définitif de la ville sainte d?Al Qods, et qui veulent imposer les frontières du futur Etat par le mur de séparation érigé sur les terres Palestiniennes de Cisjordanie, ne semblent pas du tout prêt à aboutir à un accord sérieux avec les Palestiniens. Les américains ne semblent nullement capables de les pousser à changer d?attitude. Par conséquent, et comme cela a été le cas avec le défunt le président Arafat, ils attendent des palestiniens à accepter ce qu?on leur offre. A l?image du président Arafat qui a refusé d?abdiquer, ce qui lui a coûté la vie, le président Abbas saura faire comprendre à la direction américaine et aux Israéliens que quels que soient les difficultés et les scissions.


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