Le Comité de pilotage du mécanisme de concertation du Système aquifère du Sahara septentrional (SASS), qui regroupe l'Algérie, la Libye et la Tunisie, se réunira les 20 et 21 novembre à Alger pour débattre des moyens de renforcer et rendre durable ce système qui renferme d'importantes réserves hydriques, a indiqué un responsable du secteur.Le Comité de pilotage du mécanisme de concertation du Système aquifère du Sahara septentrional (SASS), qui regroupe l'Algérie, la Libye et la Tunisie, se réunira les 20 et 21 novembre à Alger pour débattre des moyens de renforcer et rendre durable ce système qui renferme d'importantes réserves hydriques, a indiqué un responsable du secteur.
Lors de cette réunion, les représentants des trois pays "débattront de l'ensemble des aspects techniques liés à la gestion de ce système et examineront certaines actions visant à renforcer ce mécanisme de gestion", a déclaré à l'APS le directeur général de l'Agence nationale des ressources hydrauliques, Rachid Taibi.
Ce responsable s'exprimait en marge d'une journée d'étude sur la gestion des ressources en eau en Algérie, donnée à l'Ecole supérieure des sciences politiques d'Alger. Parmi les actions qui seront débattues, Taibi a cité le lancement de nouvelles études sur des simulations, c'est à dire "élaborer de nouvelles simulations d'exploitation du système dans le sens de la durabilité".
Le SASS désigne la superposition de deux principales couches aquifères profondes : la formation du Continental intercalaire-Albien, la plus profonde, et celle du Complexe terminal, un peu moins profonde.
Ce système recouvre une étendue de plus d'un million de km2 dont plus de 60% se trouvent en Algérie, un peu moins de 10% en Tunisie et 30% en Libye.
Ses réserves sont estimées à 40.000 milliards m3 dont près de 3 milliards m3 seulement sont exploités chaque année. Créé en 1999, le Comité de pilotage du SASS est un mécanisme tripartite permanent de concertation pour la gestion commune de ce système.
Les attributions de ce comité portent notamment sur la production d'indicateurs de suivi, du développement des bases de données et des modèles, de la promotion d'études de réflexion sur l'évolution future du mécanisme.
Taibi a souligné que l'utilisation des eaux de cette nappe augmente de plus en plus en raison des besoins croissants dus à la croissance démographique, passant de 0,6 million de m3/an dans les années 1970 à près de 3 milliards m3/an actuellement. Cela a entraîné un recul de ces réserves souterraines de 120 mètres de profondeur entre 1950 à ce jour.
Cette nappe fait face à de nombreux risques dont la salinisation, la réduction de l'artézianisme, le tarissement des exécutoires et la remontée des eaux des nappes phréatiques comme cela s'est passé à Ouargla. Le même responsable a affirmé, par ailleurs, que des études sont lancées pour situer les zones de développement économiques du Sud de telle sorte qu'il n'y ait pas de surexploitation de la nappe.
Dans sa communication sur la stratégie nationale des ressources en eau, le directeur de l'alimentation en eau au ministère en charge du secteur, Messaoud Terra a mis en exergue les efforts consentis par l'Algérie dans le domaine de la mobilisation et de la gestion de la ressource hydrique. Le pays qui comptait 13 barrages au lendemain de l'indépendance devrait en disposer de 84 en 2014. Ces 12 dernières années, 25 barrages ont été construits. "Le défi prochain sera la gestion rationnelle de l'eau", a insisté M. Terra.
Abordant, d'autre part, la tarification de l'eau, ce responsable a indiqué que le tarif actuel de l'eau représente le service de l'eau et non pas le prix réel de cette denrée et que l'augmentation de ce tarif est conditionnée par l'amélioration du service public de l'eau.
Lors de cette réunion, les représentants des trois pays "débattront de l'ensemble des aspects techniques liés à la gestion de ce système et examineront certaines actions visant à renforcer ce mécanisme de gestion", a déclaré à l'APS le directeur général de l'Agence nationale des ressources hydrauliques, Rachid Taibi.
Ce responsable s'exprimait en marge d'une journée d'étude sur la gestion des ressources en eau en Algérie, donnée à l'Ecole supérieure des sciences politiques d'Alger. Parmi les actions qui seront débattues, Taibi a cité le lancement de nouvelles études sur des simulations, c'est à dire "élaborer de nouvelles simulations d'exploitation du système dans le sens de la durabilité".
Le SASS désigne la superposition de deux principales couches aquifères profondes : la formation du Continental intercalaire-Albien, la plus profonde, et celle du Complexe terminal, un peu moins profonde.
Ce système recouvre une étendue de plus d'un million de km2 dont plus de 60% se trouvent en Algérie, un peu moins de 10% en Tunisie et 30% en Libye.
Ses réserves sont estimées à 40.000 milliards m3 dont près de 3 milliards m3 seulement sont exploités chaque année. Créé en 1999, le Comité de pilotage du SASS est un mécanisme tripartite permanent de concertation pour la gestion commune de ce système.
Les attributions de ce comité portent notamment sur la production d'indicateurs de suivi, du développement des bases de données et des modèles, de la promotion d'études de réflexion sur l'évolution future du mécanisme.
Taibi a souligné que l'utilisation des eaux de cette nappe augmente de plus en plus en raison des besoins croissants dus à la croissance démographique, passant de 0,6 million de m3/an dans les années 1970 à près de 3 milliards m3/an actuellement. Cela a entraîné un recul de ces réserves souterraines de 120 mètres de profondeur entre 1950 à ce jour.
Cette nappe fait face à de nombreux risques dont la salinisation, la réduction de l'artézianisme, le tarissement des exécutoires et la remontée des eaux des nappes phréatiques comme cela s'est passé à Ouargla. Le même responsable a affirmé, par ailleurs, que des études sont lancées pour situer les zones de développement économiques du Sud de telle sorte qu'il n'y ait pas de surexploitation de la nappe.
Dans sa communication sur la stratégie nationale des ressources en eau, le directeur de l'alimentation en eau au ministère en charge du secteur, Messaoud Terra a mis en exergue les efforts consentis par l'Algérie dans le domaine de la mobilisation et de la gestion de la ressource hydrique. Le pays qui comptait 13 barrages au lendemain de l'indépendance devrait en disposer de 84 en 2014. Ces 12 dernières années, 25 barrages ont été construits. "Le défi prochain sera la gestion rationnelle de l'eau", a insisté M. Terra.
Abordant, d'autre part, la tarification de l'eau, ce responsable a indiqué que le tarif actuel de l'eau représente le service de l'eau et non pas le prix réel de cette denrée et que l'augmentation de ce tarif est conditionnée par l'amélioration du service public de l'eau.
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Posté Le : 11/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : riad el hadi
Source : www.lemidi-dz.com