Algérie - Revue de Presse

Réunion de la tripartite pour la mi-décembre : La revalorisation du SNMG au menu


Réunion de la tripartite pour la mi-décembre : La revalorisation du SNMG au menu
Plusieurs sujets seront à l'ordre du jour de cette rencontre, dont la date n'a pas encore été arrêtée. La tripartite, le code du travail, le système de retraite et la non-déclaration des travailleurs sont entre autres les sujets abordés ce jeudi, par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors de son passage au Conseil de la nation. La date de la tripartite, qui regroupe le gouvernement, le patronat et l'UGTA, n'a pas encore été fixée, mais selon M. Louh, elle aura probablement lieu durant la première quinzaine du mois de décembre. Les choses s'accélèrent, selon ce membre du gouvernement. Pour preuve, dit-il, cette missive du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, adressée il y a deux jours aux partenaires sociaux économiques leur faisant part des dossiers que le gouvernement souhaite aborder lors de la tripartite.Seulement avant d'aborder le contenu de cette correspondance, M. Louh s'est senti obligé d'énumérer les raisons qui auraient empêché le gouvernement de tenir la tripartite en ce mois-ci. Un report dû essentiellement à la surcharge du calendrier du ministre du Travail. Il s'agit en fait de deux activités, jugées importantes, qui sont programmées pour le mois de novembre, à savoir la réunion du conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT), et le forum sur l'emploi des jeunes Arabes prévu les 15, 16 et 17 novembre entre le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et l'Organisation arabe du travail (OAT).Concernant les sujets qui seront examinés lors de cette tripartite, M. Louh cite le SNMG, les mutualités sociales. Dans ce contexte, il relèvera que son ministère élabore actuellement le système contractuel avec le secteur de la santé car il veut « conférer davantage d'importance » aux mutualités sociales, eu égard à leur « contribution à la sécurité sociale des travailleurs et à la solidarité qu'elles suscitent entre les travailleurs ». L'autre dossier, qui sera soumis aux partenaires est relatif à l'évaluation du pacte national économique et social au plan des mécanismes, des objectifs et des perspectives, et ce, a-t-il dit, une année après sa mise en place. De leur côté, les partenaires socio-économiques, observe le ministre, pourront proposer d'autres dossiers, d'autant que la correspondance du chef de l'Exécutif fait référence à ce point. En outre, une réunion des trois est prévue incessamment pour arrêter en concertation l'ordre du jour et la date de la tripartite.Pour ce qui est du code du travail dont le projet est en phase de finalisation, il sera discuté, selon le ministre, au niveau d'une commission de la tripartite, et ce, dans le but d'arrêter les points d'entente avant la tenue de la tripartite. « Le code du travail n'est pas encore prêt, nous sommes en train de revoir le brouillon pour le mettre au propre et le débattre au sein d'une commission regroupant les trois parties concernées », a précisé M. Louh. En outre, le ministre a indiqué, en réponse à une question sur le système de retraite, que ce dernier « est en préparation entre les différents secteurs concernés ». Par ailleurs, abordant la question de la lutte contre les travailleurs non déclarés auprès de la sécurité sociale, le ministre a soutenu que cette affaire n'implique pas uniquement l'Etat mais devrait concerner les institutions et les individus à tous les niveaux...Toutefois, en guise de réponse à une interrogation d'un membre du Sénat sur la privation d'un grand nombre de travailleurs non déclarés de leurs droits professionnels, M. Louh a déclaré que ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie puisque de nombreux pays souffrent de cette pratique qui a atteint 60% dans certains Etats. Pour ce qui est de l'Algérie, ce phénomène, a-t-il expliqué, est constaté dans des entreprises du secteur privé qui emploient moins de dix travailleurs, rappelant, dans ce sens, les réformes introduites pour enrayer cette situation. Le ministre a insisté, par ailleurs, sur le rôle des organisations syndicales en matière de protection des droits des travailleurs garantie par la loi, affirmant que l'Etat à lui seul ne peut pas éradiquer ce problème.
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