Réunion de Bamako : une approche stratégique globale pour le règlement de la crise au Mali (Medelci)

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a affirmé, mardi à Alger, que la réunion de Bamako (Mali) tenue le 19 octobre a permis de dégager une approche "globale" pour le règlement de la crise dans le nord du Mali ajoutant que cette approche a été approuvée par toutes les parties.
"La réunion de Bamako se proposait de mettre au point une approche stratégique pour le règlement de la crise au Mali après l'adoption de la résolution 20-71 du Conseil de sécurité", a affirmé M. Medelci lors d'une conférence de presse animée conjointement avec son homologue égyptien, Mohamed Kamel Amr.
Cette approche "n'est ni algérienne, ni française, ni américaine, il s'agit d'une approche globale", a-t-il souligné.
M. Medelci a fait état d'un "consensus" autour de cette approche de la part des parties prenantes à la réunion de Bamako, en l'occurrence la CEDEAO et les pays siégeant au Conseil de sécurité dont les membres permanents.
A cette occasion, le ministre s'est dit convaincu que "le document élaboré par l'Union africaine (UA) et que nous avons examiné de concert à Bamako est un document équilibré qui présente une approche stratégique globale pour le règlement de la crise au Mali".
"Cette solution est basée, en premier lieu, sur l'octroi d'aides au gouvernement et aux autorités maliens pour leur permettre de reprendre le contrôle et de se redéployer sur tout le territoire du Mali", a précisé M. Medelci ajoutant qu'"il est impossible d'aboutir à un règlement crédible de la crise dans le nord du Mali loin du dialogue entre Maliens".
Tous les participants à la réunion de Bamako ont souligné l'impératif que le règlement de la crie dans le nord du Mali repose sur le principe de faire de la lutte antiterroriste une priorité pour tous et que cette lutte se fasse par tous les moyens.
Il a également été convenu "de tenir sérieusement compte des problèmes dont souffrent quotidiennement les maliens, des problèmes humanitaires très graves", a ajouté le ministre rappelant que les participants s'étaient engagés à "prendre toutes les mesures nécessaires pour aider les Maliens".