Algérie

Réunion d'urgence pour résorber la crise financière



Réunion d'urgence pour résorber la crise financière
Le CABBA avait convoqué une réunion d'urgence pour hier à 16h, pour étudier la situation préoccupante du club au plan financier, apprend-on auprès d'un des dirigeants du club des Bibans.
«Nous avons décidé la tenue d'une réunion urgente pour examiner la situation financière difficile du club et trouver des solutions pour sortir de la crise sur fond d'incertitude sur les préparations de la saison prochaine et l'émargement officiel de certaines recrues dont l'entraîneur», a précisé notre interlocuteur. Il a reconnu que le club «connaît une situation financière très délicate» marquée, notamment, par le non-paiement des salaires des anciens joueurs et le refus de la FAF d'accepter le dossier du club s'il ne règle pas ses dettes qui dépassent les 3,2 milliards de centimes. En effet, selon les informations en notre possession, les caisses du club sont vides et les responsables sont en train de frapper à toutes les portes pour trouver les ressources financières nécessaires pour permettre au club de préparer la saison prochaine dans les meilleures conditions possibles. Il faut dire que le problème financier risque de faire mal à la stabilité en cette période bien précise de l'année où le club a besoin d'argent pour régulariser la situation financière des anciens joueurs, de les convaincre de rester dans le club, de payer les avances des nouvelles recrues et de faire une bonne préparation d'avant-saison. Pour ce dirigeant qui veut préserver son anonymat afin d'éviter d'ajouter un autre conflit au club, le club, en situation de crise financière depuis des années, va finir par céder, cette année, et menace de déclarer forfait pour la prochaine saison 2012-2013. Ce manque de moyens est un obstacle désormais insurmontable. «Cette situation matérielle menace la stabilité de l'équipe, du fait du déficit financier dont souffre l'équipe», regrette notre interlocuteur. L'équipe ne dispose en effet d'aucune ressource financière à même de lui assurer une présence en Ligue 1 et un bon fonctionnement sur le moyen et long termes. Une situation face à laquelle les joueurs ne peuvent que rendre leurs maillots, l'entraîneur de repousser le rendez-vous de sa signature du contrat et de lancer la préparation, du moins le temps de trouver une solution. Bien sûr, cette fois-ci, le temps est contre les dirigeants du club, surtout que l'habituel bailleur de fonds, le wali, Azzedine Mecheri, est en congé. Les responsables de l'équipe, qui sont pourtant là afin de garantir la bonne marche de leurs équipes, semblent loin de s'en soucier et se contentent d'attirer l'attention sur leur «misère» et de brandir leurs menaces de se retirer à chaque fois que la situation de leur club tourne mal. Des programmes prévisionnels, l'état de la trésorerie, la notion de budget, la gestion des clubs comme étant des entreprises lucratives, tous cela semble être l'apanage exclusif des clubs européens. Défaitisme, passivité et manque de vision, c'est cela notre football. Une gestion qui relève de l'amateurisme pur et simple dans un championnat qui se veut professionnel.


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