Algérie

Réunion à Syrte de la commission militaire mixte (5+5)



La commission militaire libyenne mixte (5+5) tient, depuis jeudi dernier, ses réunions à Syrte en présence de la conseillère du secrétaire général des Nations-Unies pour la Libye, Stéphanie Williams, rapportent des médias libyens.La commission (5+5) a entamé sa huitième réunion, à son siège permanent à Syrte, en présence de Stéphanie Williams, rapporte l'agence de presse libyenne (Lana). Au cours de cette réunion, les participants devaient discuter d'un certain nombre de questions liées à un cessez-le-feu permanent et au retrait des combattants étrangers et des mercenaires de Libye.
La commission s'est réunie récemment à Ankara et à Moscou. La question de retrait des mercenaires de Libye suscite l'unanimité auprès de la communauté internationale.
Les conférences de Berlin 1 et 2, ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité plaident en faveur du retrait total et sans délai de tous les mercenaires et forces étrangères de ce pays, condition inévitable au retour total de la paix en Libye et à l'aboutissement du processus politique en cours. Selon l'ONU, il y aurait quelque 20 000 combattants étrangers sur le territoire libyen.
La solution par les Libyens eux-mêmes
Dans le contexte de la visite officielle de Abdelmadjid Tebboune en Tunisie, Le Président tunisien, Kaïs Saïed, a déclaré que son pays coordonnait avec l'Algérie concernant la situation en Libye, soulignant que le règlement «doit être inter-libyen».
L'Algérie et la Tunisie «coordonnent d'une manière continue concernant les questions régionales», a déclaré le Président Saïed lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui effectue une visite d'Etat en Tunisie.
«Le règlement de la crise en Libye doit émaner des Libyens eux-mêmes», a-t-il ajouté précisant que l'Algérie et la Tunisie «coordonnent et ont une position commune et stable concernant la situation dans ce pays», déplorant toutefois l'internationalisation de la crise libyenne.
«Il est triste de voir que des réunions se tiennent en l'absence de la partie libyenne», a soutenu le Président tunisien réaffirmant le rejet par les deux pays de l'ingérence étrangère qui «ne fait qu'aggraver la situation».
Il a également souligné leur position commune «s'opposant à la division de ce pays voisin».
R. I./APS


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