Rétrospective et perspectives

Le mois du patrimoine qui s'ouvre traditionnellement le 18 avril et va pour un mois jusqu'au 18 mai, reste un moins aussi symbolique que bref pour une ville comme Béjaïa qui compte un capital patrimonial dont le plus gros est en quête de classement.Une wilaya qualifiée à juste titre de musée à ciel ouvert pour ses trésors et grands biens qui lui garantissent si bien ce caractère. Dans chaque commune, chaque chaque coin de rue git un monument, une stèle qui évoque un patrimoine parfois vieux de deux mille ans. Quarante bien culturels répartis entre Béjaïa-Ville que de nombreuses communes d'El Kseur, Ighil Ali, Feraoun, Ouzellaguène, Kherrata, Akbou et bien d'autres, toutes évocatrices d'un passé que marque un noyau culturel, historique et dont un seul des espaces représente plus de 70 ha. La qualâa des Béni Abbas, un aqueduc romain, Gouraya, La Casbah, Châabet El Akhra. Des biens qui évoquent tant la haute culture de la ville que son histoire ancienne et contemporaine et bien récente pour des ?uvres telles que la maison du congrès de la Soummam classés patrimoine historique national depuis 1985 (jora n° 37) réhabilitée musée du moudjahid. Six autres représentent la mémoire nationale dont la prison de Bourbaâtache, le centre de détention de la marine (Tourneux), la bataille d'Amassine (stèle), Bordj Maâssa, la maison du congrès. Une quarantaine de biens, six inscrits sur la liste des inventaires, onze soumis récemment, le processus est sur l'arbitre non stop pour une direction de la culture qui place la chose patrimoniale en pole objectif de ses actions. Un noble objectif pour préserver une mémoire de la déperdition et de l'oubli.