La convocation des souscripteurs Aadl 1, relative au retrait de l'ordre de versement de la seconde tranche, est loin d'être une sinécure. Si on concède qu'il y a ceux qui pointent devant les locaux du stade 5 Juillet, très, très tôt le matin, avant même les premières lueurs matinales, pour être servis les premiers, il est ceux qui commencent à affluer vers 8h/9h, dès l'ouverture des portes de l'administration. Il est d'autres futurs acquéreurs qui s'amènent un peu plus tard pour grossir la file d'attente de trois ou quatre rangées sur plus d'une centaine de mètres et prendre leur mal en patience avant que n'arrive leur tour de franchir le seuil des locaux dédiés à cette opération.Histoire d'anticiper et gérer au mieux le flux, il était attendu que l'administration Aadl agisse promptement, en jugeant utile d'installer des bornes distributrices de tickets d'accueil pour éviter le boucan, et des afficheurs d'informations pour tromper l'impatience. Rien de cela, la communication visuelle est loin d'être le feeling de l'Aadl, qui gère la cadence au pifomètre. D'ailleurs, on ne saisit pas le motif qui réside dans l'absence de panneaux, le long du tronçon Chevalley ? 5 Juillet (1 km) susceptible de faciliter une orientation efficace des souscripteurs.Après plusieurs heures d'attente à l'extérieur, les gens prennent place par vagues, dans une zone d'attente, debout ou assis, selon la chance, avant qu'un agent ne vienne prendre leur convocation, en les invitant à poireauter encore, le temps que ceux qui les ont précédés retirent le fameux sésame dans une salle où quatre préposés seulement s'attellent à la besogne. Il est ceux qui ont fait le poireau pour rien, en ce 7 décembre, et se sont vu prier, à leur grand dam, de revenir, après avoir fait le pied de grue vainement, pendant plus de 5 heures.La raison ' Une erreur technique, apprend-on. A 12h tapantes, ceux qui étaient présents dans le site depuis 9h font toujours la queue à l'extérieur, non sans vociférer contre une organisation défaillante. «Le service public qu'offre l'Aadl donne le tournis», fulmine un sexagénaire dans la foule. Une journée toute entière pour s'acquitter d'une corvée, voire un supplice, alors qu'il aurait été beaucoup moins contraignant de retirer ce document via le courrier électronique, comme la «lettre de convocation téléchargée» et épargner, ainsi, aux travailleurs absents de leur poste cette punition. Une perte de temps qui ne manque pas de les mettre en rogne.
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Posté Le : 09/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Tchoubane
Source : www.elwatan.com