Algérie

Retrait d'agrément au promoteur Sahraoui



Retrait d'agrément au promoteur Sahraoui
Installée samedi dernier par le ministère de l'Habitat, soit au lendemain de l'effondrement de l'immeuble à la résidence Urba 2000, la commission d'enquête a vite fait de rendre ses conclusions optant hier pour "le retrait d'agrément au promoteur Sahraoui". La commission d'enquête, qui avait pour mission de faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé, a commencé ses investigations en se rendant sur les lieux du sinistre avant de s'enquérir, avec minutie, du dossier administratif et technique inhérent à la Sarl Sopiref, dont le célèbre architecte urbaniste M'hamed Sahraoui est gérant.Les résultats de l'enquête, selon le ministère de l'Habitat, attestent que "Sahraoui ne dispose pas de permis de construire" et que "le promoteur a été mis en demeure par les services techniques de la commune en date du 4 septembre 2014 après lui avoir adressé trois procès-verbaux de contravention. Une décision d'arrêt des travaux a été rendue le 6 septembre 2016, mais le gérant de la Sopiref ne s'y est pas conformé". Pour Immo Hat dont le propriétaire est M. Hatou comme révélé par le chargé de communication du ministère, l'enquête a démontré que son gérant, qui possédait le permis de construire, avait conclu une convention avec les services du Centre de contrôle technique de la construction, mais n'avait pas tenu compte des réserves émises par cet organisme. L'enquête a révélé, également, qu'Immo Hat a mis en garde dans une requête aux services techniques de la commune contre les risques découlant des travaux engagés sans permis de construire sur le projet mitoyen relevant de Sopiref.Sur la base de ces résultats, la commission ministérielle a décidé de la démolition immédiate d'un immeuble jouxtant la bâtisse effondrée, et relevant de la Sopiref, et du retrait de l'agrément au promoteur M'hamed Sahraoui. Une étude pour le confortement des autres immeubles du même projet a été décidée aussi. Cela conforte l'hypothèse émise par les éléments de la Protection civile qui avaient averti contre un danger imminent qui persistait. Ce sont ces mêmes éléments qui sont intervenus lors de ce sinistre qui, fort heureusement, n'a provoqué aucune perte humaine.Nabila Saïdoun


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