Retour sur le drame de Ghaza

Deux jours de solidarité avec la population de Ghaza, organisés les 20 et 21 juin courant, au Centre culturel Benbadis, par l'Association «El Irchad oul el-Islah», ont été clôturés hier. La manifestation a consisté en des actions se répartissant sur deux volets. Le premier jour a été consacré à une exposition de photographies des ruines de la ville de Ghaza, entièrement détruite par les bombes des sionistes, visant la sensibilisation et l'information sur la pénible situation des Palestiniens en général et des Ghazaouis en particulier. Mais aussi sur le nécessaire boycottage des produits israéliens ou des sociétés qui participent à l'effort de guerre de l'Etat hébreu. La situation catastrophique que vit la population de la bande de Ghaza, sous embargo, a été mise en relief grâce à l'organisation d'une exposition de photographies, d'affiches, de distribution de prospectus et de C.D. En effet, elles montrent amplement les souffrances qu'endurent les habitants de cette étroite bande de terre, située entre l'Egypte et les territoires occupés par Israël, qui n'épargnent aucune catégorie de la population. Ainsi, aussi bien les enfants, les vieillards que les femmes en sont victimes. Mais les photos mettent en exergue, également les agressions sur le territoire, l'histoire et le patrimoine de la région. L'exposition met bien en évidence des fouilles attentatoires aux édifices religieux, ne visant pas moins qu'à falsifier l'histoire. Elle montre aussi la construction du scandaleux et démesuré mur de séparation, amputant de leurs terres les paysans se trouvant sur son tracé, de centaines d'hectares de terres fertiles, etc. La deuxième journée, à savoir celle d'hier, a été marquée par le déroulement d'un festival de chants à la louange de Dieu, d'hymnes patriotiques, etc.

 Dans la soirée, lors de la cérémonie de clôture, la manifestation devait être rehaussée par la participation d'un invité de marque, qui n'est autre que le coordinateur de la flottille de la Liberté «Free Gaza», Ahmed Brahimi, et qui devait faire une intervention sur le raid de la soldatesque israélienne dans les eaux internationales. Enfin, le vice-président de l'Association «El Irchad oul el Islah», Nourredine Hazem, qui a conduit la caravane algérienne de solidarité à Ghaza et qui est revenu après un séjour de plus de 36 heures dans cette ville meurtrie, devait lui aussi participer à cette rencontre.