Algérie

Retour de la mobilisation au niveau de la capitale



À Alger, les manifestants étaient de retour en force, hier, malgré le fait que le Hirak ne s'est pas arrêté depuis le 22 février, mais les derniers vendredis étaient marqués par une présence timide par rapport au début, mais ce n'était pas le cas hier. Une forte mobilisation a été enregistrée, notamment après la prière du vendredi.Vers les coups de 11 heures, les manifestants commençaient déjà à scander leurs slogans habituels, appelant à un changement politique urgent et le départ des tenants du pouvoir actuel. La présence policière était déjà là, depuis les premières heures de la journée, très renforcée. A la rue Larbi Benm'Hidi, Audin, Didouche Mourad, aux alentours du Palais du gouvernement, la Grande Poste, ainsi que tous les points phares de la capitale. Jeunes et moins jeunes, enfants, adultes et vieux, hommes et femmes, les manifestants s'étaient réunis tous pour un seul but. Juste après la prière du vendredi, la présence citoyenne s'est de plus en plus faite remarquée.
La manifestation a duré jusqu'aux coups de 17h30, aucun incident n'a été relevé ni par les services de Protection civile ni de la Sûreté nationale. Les protestataires, brandissant leurs drapeaux, des banderoles et des pancartes appelant à l'application des articles 7 et 8 de la Constitution tout en rejetant l'Instance de dialogue que coordonne Karim Younes, ils scandaient des slogans hostiles au régime politique. Ils appelaient surtout pour «une période de transition», slogan de plus en plus présent jusqu'à ce 28ème vendredi.
Ce dernier est survenu après une semaine marquée par un nouveau discours du Chef de l'Etat-major, Ahmed Gaïd Salah, qui a encore interpellé les Algériennes et Algériens sur la nécessité d'organiser des élections présidentielles dans les plus brefs délais. Chose pour laquelle appelle notamment le panel de dialogue, mais les manifestants, quant à eux, refusent toute tentative de dialogue. Cette situation fait entrer le pays dans une phase le projetant dans un avenir incertain. Les membres de l'Instance de dialogue ont déjà été chassés d'Oran, et chahutés durant les manifestations.
Que reste-t-il comme solution ' Les élections d'urgence ou une période de transition ' Les politiciens sont divisés, entre ceux qui prônent l'appel du peuple et d'autres qui appellent, également, à la tenue d'un scrutin avant la fin de l'année en cours. Entre toutes ces analyses politiques, ce n'est que le temps qui dévoilera ce qui attend l'Algérie, un bel avenir certainement malgré toutes les différences, les parties pourront arriver à un consensus qui mettra en valeur, avant tout, le pays et ses intérêts.


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