Algérie

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Autre traitement abject de la France post-coloniale, celui des supplétifs de l'armée française, connus sous le terme global de harkis, mot passe-partout qui a du mal à refléter les différences de statut.
Ceux qui réussirent à quitter l'Algérie furent parqués en France dans des conditions qui mirent longtemps à être connues. Désormais, le sujet est sur la place publique comme l'une des échardes blessant la toute puissance idéologique de la patrie dite des droits de l'homme. Un ouvrage de bande dessinée, publié aux éditions Delcourt, révèle à un public plus large cet épisode. Robert Blancou et Claudine Cartayrade, jeunes instituteurs nommés aux postes de Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard) pour la rentrée de 1967, découvrent une réalité dont ils ignorent tout : la condition des harkis dans les camps militaires. Sans véritablement mesurer l'impact des traumatismes endurés par les familles. Ils tissent des liens privilégiés jusqu'à la révolte de 1975 qui mènera à la fermeture du camp. Le fils des enseignants, Daniel Blancou, en trace les pages douloureuses en 140 pages instructives, à partir du témoignage de ses parents.
*Retour à Saint-Laurent des arbres, bande dessinée, éditions Delcourt 2012, Paris.


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