Algérie

Retour à la vie normale'



On peut pousser un soupir de soulagement! La 4ème vague de Covid-19 semble tirer à sa fin. En effet, 15 jours après la réouverture des écoles, la décrue se confirme. Les chiffres officiels baissent de jour en jour, avec une moyenne de 350 cas par jour. Les patriciens de la santé confirment cette tendance «baissière» avec moins de pression, au niveau des centres de tri et des services réservés à la prise en charge des malades atteints de ce virus. «Après presque un mois de lutte, on peut enfin respirer un peu», assurent, unanimement, les médecins travaillant dans les unités «Corona».Chose que confirme le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.
«Le nombre de malades hospitalisés a diminué de plus de 50%», a-t-il assuré, avant-hier, lors d'une visite de travail aux hôpitaux de la capitale. «Certains hôpitaux, à l'image de l'EPH Samir Zemirli d'El Harrach, ont vu zéro hospitalisation durant les trois derniers jours (déclaration faite vendredi, Ndlr)», a-t-il soutenu, mettant en avant le fait que la plupart des personnes hospitalisées l'étaient depuis plusieurs semaines déjà.
Les Algériens peuvent-ils donc envisager un retour à une situation presque...normale' La majorité des spécialistes répondent par l'affirmative. Pour eux, le plus dur est derrière nous, surtout que le «test» de la réouverture des établissements scolaires et des universités semble s'être déroulé sans encombre. Le rebond épidémique que l'on pouvait craindre n'a pas eu lieu, ce qui a laissé le gouvernement «alléger» encore les dispositifs de lutte contre cet «ennemi invisible». Ainsi, les lieux de loisirs ont pu rouvrir au grand bonheur des enfants et de leurs parents qui ont pu profiter d'un soleil magnifique, au mois de février, décompressant un peu, après plusieurs semaines d'angoisse.
Les quelques autres lieux et activités fermés durant cette vague devraient ouvrir cette semaine. D'ailleurs, il est prévu un retour, crescendo, des activités officielles ainsi que des salons, séminaires et autres rencontres scientifiques, à l'image de la Journée mondiale de la langue maternelle et de la semaine des langues africaines, que célèbre le Haut commissariat à l'amazighité (HCA), du 21 au 24 Février, à Igli, wilaya de Béni Abbès. Il y a aussi le Salon international de la pharmacie d'Alger (Siphal) qui va être inauguré, jeudi prochain, à la Safex. Bref, l'on assiste à la levée des «mesures d'urgence» pour que la vie reprenne de plus belle. Force est de constater que l'Algérie s'est plutôt bien sortie de cette vague que beaucoup annonçaient comme destructrice.
L'arrêt des cours, décidé par le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, aura «sauvé» l'activité socio-économique, puisque le pays n'a pas été obligé de recourir à la fermeture des commerces, au couvre-feu et autres mesures contraignantes, ce qui a fait que nous avons dépassé cette nouvelle vague avec moins de dégâts que ce que les experts prédisaient. La «clémence» de l'Omicron est aussi pour beaucoup, dans cette victoire. On peut donc, enfin, respirer sans tomber le masque et sans respecter les gestes barrières, car si nous gagnons une nouvelle bataille, la «guerre» est loin d'être finie. Le virus est toujours parmi nous. Il circule, contamine 100 personnes par jour et tue des dizaines d'autres.
De plus, nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles mutations qui pourraient le rendre plus «virulent» qu'il ne l'est actuellement. Certes, l'Omicron suscite, à travers le monde, l'espoir de la fin de cauchemar qui aura duré plus de deux ans. D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre la possibilité de l'émergence de nouveaux «mutants», qui pourraient nous faire revenir à la case départ! «Les conditions actuelles dans le monde sont idéales pour l'émergence d'une nouvelle version, plus dangereuse, du coronavirus», a-t-il averti, appelant la planète à rester sur ses gardes. On peut donc reprendre notre train-train habituel, mais la prudence reste de mise...


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