Le Syndicat national des praticiens de la santé publique risque de reconduire la protesta dans les prochains jours. Plusieurs points ne semblent pas encore réglés, dont l'accès aux grades supérieurs des médecins et la classification de la médecine dentaire dans la Fonction publique.Le Syndicat national des praticiens de la santé publique risque de reconduire la protesta dans les prochains jours. Plusieurs points ne semblent pas encore réglés, dont l'accès aux grades supérieurs des médecins et la classification de la médecine dentaire dans la Fonction publique.Le porte-parole du SNASP, Lyes Merabet, est en rogne contre les autorités de tutelle. Il parle de flou qui entoure le concours qui donne accès aux médecins aux grades de « chef » et de « principaux ». Le concours, qui est prévu le 16 de ce mois, risque de connaître une fin de non recevoir par la corporation qui dénonce la non-application du décret numéro 968 du 16 septembre 2014 relatif aux dispositions pour le grade de principal.Une disposition qui ne voit pas dégager les principaux concernés. Tout porte à croire selon la dernière sortie de ce syndicat qu'il y aurait boycott de ce concours avant de voir consacrer plus de transparence dans la gestion de ce dossier.Le syndicat exige ainsi la création de concours professionnels à l'ensemble des généralistes du secteur public sans distinction. Pourtant, le SNAPSP a négocié avec le ministère de tutelle la mise en place de ce concours le 5 mars dernier en exhortant l'autorité à s'en tenir aux dispositions légales.Le représentant du syndicat estime que c'est l'article 19 du statut particulier du praticien généraliste qui doit être appliqué et non d'autres considérations. Dans cet article, il est stipulé que le médecin généraliste doit passer au 2e grade après 10 ans d'exercice dans les structures publiques.Concernant le volet portant sur le transfert des médecins dans les régions du Sud, le syndicat demande également d'inclure les médecins privés dans cette démarche. « Il faut obliger le secteur privé à investir dans le Sud et à l'intérieur du pays tout en gardant la notion de service public » lit-on dans le communiqué du syndicat.Il est à rappeler que le ministère de la Santé a pris la décision tout récemment d'envoyer près de 2.000 médecins, y compris des spécialistes au Sud pour combler le déficit des médecins dans ces régions. On ne sait pas encore si le syndicat des médecins spécialistes est d'accord ou non avec cette démarche qui a essuyé un refus il y a quelques années.D'autre part, le SNAPSP considère qu'il y a un grand retard dans l'application de la décision touchant à l'alignement des médecins dentaires et pharmaciens dans le cadre de la Fonction publique. Chose étonnante, la question aurait intéressé le Syndicat des médecins dentistes qui n'a pas actuellement d'existence juridique. Ces derniers restent représentés par le Syndicat des médecins praticiens de la santé publique en attendant une probable création d'une corporation propre aux dentistes qui veulent eux aussi militer pour un statut qui leur soit propre. On y reviendra.Le porte-parole du SNASP, Lyes Merabet, est en rogne contre les autorités de tutelle. Il parle de flou qui entoure le concours qui donne accès aux médecins aux grades de « chef » et de « principaux ». Le concours, qui est prévu le 16 de ce mois, risque de connaître une fin de non recevoir par la corporation qui dénonce la non-application du décret numéro 968 du 16 septembre 2014 relatif aux dispositions pour le grade de principal.Une disposition qui ne voit pas dégager les principaux concernés. Tout porte à croire selon la dernière sortie de ce syndicat qu'il y aurait boycott de ce concours avant de voir consacrer plus de transparence dans la gestion de ce dossier.Le syndicat exige ainsi la création de concours professionnels à l'ensemble des généralistes du secteur public sans distinction. Pourtant, le SNAPSP a négocié avec le ministère de tutelle la mise en place de ce concours le 5 mars dernier en exhortant l'autorité à s'en tenir aux dispositions légales.Le représentant du syndicat estime que c'est l'article 19 du statut particulier du praticien généraliste qui doit être appliqué et non d'autres considérations. Dans cet article, il est stipulé que le médecin généraliste doit passer au 2e grade après 10 ans d'exercice dans les structures publiques.Concernant le volet portant sur le transfert des médecins dans les régions du Sud, le syndicat demande également d'inclure les médecins privés dans cette démarche. « Il faut obliger le secteur privé à investir dans le Sud et à l'intérieur du pays tout en gardant la notion de service public » lit-on dans le communiqué du syndicat.Il est à rappeler que le ministère de la Santé a pris la décision tout récemment d'envoyer près de 2.000 médecins, y compris des spécialistes au Sud pour combler le déficit des médecins dans ces régions. On ne sait pas encore si le syndicat des médecins spécialistes est d'accord ou non avec cette démarche qui a essuyé un refus il y a quelques années.D'autre part, le SNAPSP considère qu'il y a un grand retard dans l'application de la décision touchant à l'alignement des médecins dentaires et pharmaciens dans le cadre de la Fonction publique. Chose étonnante, la question aurait intéressé le Syndicat des médecins dentistes qui n'a pas actuellement d'existence juridique. Ces derniers restent représentés par le Syndicat des médecins praticiens de la santé publique en attendant une probable création d'une corporation propre aux dentistes qui veulent eux aussi militer pour un statut qui leur soit propre. On y reviendra.
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Posté Le : 05/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com