Algérie

«Retour à la normale dans les 45 centres de vaccinations» Le DSP rassure après un manque en DTC/HIB ayant perturbé le calendrier vaccinal à Constantine



«Retour à la normale dans les 45 centres de vaccinations»                                    Le DSP rassure après un manque en DTC/HIB ayant perturbé le calendrier vaccinal à Constantine
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Le calendrier vaccinal «s'est mis à jour» au dernier trimestre de l'année 2012, après la réception de doses suffisantes en DTC/HIB.
La cellule de veille, qui coordonnait tous les espaces de vaccination à travers la wilaya, a su surmonter l'obstacle (éphémère selon les responsables mais contraignant de l'avis des parents) en misant sur une sorte de solidarité. Constantine qui, à l'instar des wilayas de grande envergure du pays, a traversé une perturbation causée par la réception de faibles quantités de vaccin DTC/HIB (Diphtérie,Tétanos,Coqueluche/Hémophilius, Influenzae, B), a pu rattraper son retard et mis à jour le calendrier vaccinal de milliers d'enfants à la grande satisfaction des parents, pris de peur. «La pression a certes pesé sur les centres, surtout ceux qui sont implantés dans des endroits accessibles au moment de la réception des quotas. Mais chaque établissement a assuré vers le dernier trimestre de 2012 plus de 80 vaccinations/jour, destinées aux nouveaux et aux retardataires, ce qui a fait, ensuite, baisser la tension» reconnaissent les gestionnaires du secteur de la santé. Cette proportion est accentuée avec des passagers venant d'autres wilayas en quête de DTC. L'instruction ministérielle de «92» stipule ce droit, car tout enfant algérien, où qu'il se présente, est systématiquement admis pour être vacciné. Du moins, le retour à la normale est observé dans les mêmes structures qui activent sans grande bousculade, avec un retour à la normale ponctué par 30 à 40 inoculations/jour, d'après les statistiques recensées par la Direction de la Santé et de la Population.
Une «planification» rendue possible grâce au travail hebdomadaire de la cellule de veille créée en mai dernier. «Les 45 centres de vaccination activant à travers la région rendaient compte de leur manque ou insuffisance en doses. Une donnée qui a permis une entraide entre les différents intervenants sanitaires pour pallier toute rupture» avoue M .Adil, chargé du volet, ajoutant que les quantités commandées auprès de l'Institut Pasteur ont été revues à la hausse, soit «quatre commandes/mois pour chaque structure sanitaire, contrairement aux années précédentes où il est consigné dans les bons une seule acquisition par 30 jours» a-t-il révélé.
La DSP a été destinataire en cette fin de semaine d'une correspondance de l'Institut Pasteur qui lui a fait état de la disponibilité du vaccin. «Nos prévisions et commandes sont établies à l'avance pour éviter toute rupture» rassure notre même interlocuteur.
Dans la même optique, le taux de couverture vaccinale à Constantine a atteint durant le dernier trimestre 2012 prés de 86%.
«Un pourcentage qui pourra dépasser la barre des 90% au terme de la collecte de toutes les données émanant des salles de soins réparties à travers la wilaya». Cette couverture est le travail ininterrompu d'une longue chaine entreprise depuis des années et confortée par le programme élargi de vaccination PEV grâce auquel certaines pathologies ont disparu.
La chaine de transmission est, aussi, rompue en grande partie.
En plus, la population, notamment les parents sont devenus plus conscients en matière de santé infantile. Grâce aux campagnes de sensibilisation et de prévention organisées par les centres «Mère et Enfant» avec le concours des EPS, il n'est plus permis aux parents d'être passifs devant le calendrier vaccinal qui, pour rappel, était revu et arrêté le 15 juillet 2007. Pour porter la dose d'immunisation aux zones éparses, des salles de soins y opèrent une fois par semaine en assurant tous les types de vaccins. S'agissant d'éventuelle épidémie enregistrée à Constantine en cette saison hivernale, nos sources affichent un bilan négatif. Aucune pathologie n'a été signalée. «Parfois, des cas de varicelle qui est une maladie à déclaration facultative sont signalés par les médecins au niveau des polycliniques. Devant une suspicion de rougeole, des prélèvements sont orientés vers la capitale pour analyse. Les cas que l'on a
suspectés ne présentent aucun danger pour la santé des enfants» concluent nos sources.


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