Retour à la normale

Il a donc fallu l'intervention des éléments de la Gendarmerie Nationale en fin d'après-midi d'hier pour que la situation reprenne son cours normal au complexe sidérurgique El Hadjar.Il faut rappeler que timidement dimanche dernier d'abord, toutes les activités ont, par la suite, étaient perturbées les lundi et mardi par plusieurs centaines de jeunes chômeurs qui, revendiquant chacun un emploi. Pour se faire entendre, ils avaient cru bon d'interdire l'accès et la sortie du complexe aux travailleurs en poste normale et en vacation. Ce qui avait imposé à la direction du complexe sidérurgique d'appeler les agents déjà en poste à doubler leur vacation respective du fait de cette interdiction par les quelques 800 contestataires demandeurs d'emploi. Ceux qui avaient été mis dans l'impossibilité de rejoindre leur poste de travail avaient été déclarés au repos chômé et payé, Cette stratégie a permis à la direction générale du complexe de maintenir en marche les installations de production. Notamment le haut-fourneau véritable poumon de l'activité sidérurgique. Il alimente en coulées continues toutes les autres installations notamment les laminoirs et les aciéries. Cette situation qui aurait pu avoir de graves conséquences avait été créée par l'annonce de l'émission par l'Agence Nationale de l'Emploi d'une liste de recrutement comportant 800 postes de travail. Ce que, selon diverses sources que nous n'avons pas pu vérifier, la direction générale Sider a démenti. Cette même direction qui semble éviter toute communication avec la presse et ce même si toute information sur cet outil de travail qu'est le complexe sidérurgique El Hadjar. C'est pourquoi, toute perturbation de ses activités y est suivie avec attention par les populations. A.Djabali