Retard dans le revêtement des artères des quartiers Sidi El houari, El Barki, et El Hamri

La direction de la voirie et de la circulation mise à l’index Le programme de revêtement des artères de la ville d’Oran connaît un important retard malgré l’existence des crédits nécessaires à sa réalisation. Cette situation est plutôt incongrue lorsqu’on sait que sur les six tranches de 5 milliards de centimes débloquées dans le cadre du financement des programmes communaux de développement, au titre de l’année 2006, seules 2 ou 3 opérations ont été exécutées. Le reste des programmes continue à êtrev gelé, faute de moyens de réalisation, comme on le laisse entendre dans les milieux de l’APC. Mieux encore, nous apprenons que pour l’ensemble de ce programme, seule une entreprise de réalisation de travaux publics ( EPTRO) a soumissionné sur les quatre entités dont dispose la wilaya d’Oran. Une situation quelque peu alambiquée lorsqu’on apprend que seule une entreprise, parmi un grand nombre d’autres (de grandes cylindrées), a accepté les conditions de travail exigées par la commune d’Oran. Il est utile de souligner que ce retard ne peut être imputé au seul problème de moyens. Le «fractionnement» de cette opération à un seul intitulé, ne permet certainement pas d’arranger les choses, et les différentes entreprises préfèrent travailler ailleurs que dans la commune d’Oran. Cet état de fait est aujourd’hui dénoncé par de nombreux habitants de Sidi El Houari, d’El Barki ou encore d’El Hamri qui ne comprennent toujours pas pourquoi les travaux de revêtement des corps de chaussées n’ont pas encore été entamés. Cette situation n’a pas laissé insensibles les services de la wilaya qui ont relevé non seulement une insuffisance dans la gestion et la conduite de certains travaux mais surtout une incompétence flagrante de cette division, également défaillante en matière de curage des avaloirs et autres prestations dont elle a la charge.