Par: Med Wali
Malgré les mesures que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, entreprend de temps à autre pour améliorer le fonctionnement du secteur, le problème de la rareté des médicaments persiste plus encore dans le pays.
Selon des indiscrétions, certaines sources prévoient que la crise se poursuit au cours des prochaines années, en raison de l'inactivité des travaux de l'Agence nationale des médicaments, et l'attribution de la cellule d'alerte installée au niveau du ministère afin de suivre les perturbations sur le marché des médicaments avec des tâches bien déterminées. Les mêmes sources affirment que " le ministère de la Santé et de la Population a introduit, il y a deux mois, de nouvelles autorités pour la cellule de vigilance, composée par des représentants des organisations actives du secteur pharmaceutique, et qui sera chargée à la préparation des textes réglementaires pour la loi sur la santé "18-11" relative aux institutions pharmaceutiques et à l'industrie pharmaceutique et au processus de distribution et d'importation. " dans ce sillage, les mêmes sources précisent que " cette mise en service a perturbé l'activité de la cellule en termes de contrôle de l'abondance des médicaments ", et de poursuivre " il était préférable de mettre en place un comité chargé de préparer les projets de loi jusqu'à ce que la cellule se vide du problème de rareté dans lequel le secteur souffre, en continuant de surveiller les déséquilibres et d'en rechercher les causes, et ce, pour établir des rapports à jour sur la situation du marché. "
Dans ce contexte, les mêmes sources s'attendent à recevoir des commandes de médicaments que le ministère de la Santé a récemment signées les programmes pour les importer fin avril prochain, ce qui équivaut à seulement 50% d'un total de 1 300 programmes déposés par les importateurs au niveau du ministère ce qui signifie que la pression sur les médicaments continuera pendant des années à venir, suite à l'absence d'une stratégie claire et réfléchie qui prenne en considération les propositions des partenaires et celles des acteurs du secteur.
À cet égard, en novembre 2018, la Fédération algérienne des médicaments a présenté un plan global pour sortir de la crise de pénurie à court terme, qui comprend plusieurs axes et recommandations, notamment la signature des programmes d'importation de médicaments dans le temps précisé par la loi, et avec l'accès à des programmes supplémentaires en cas de besoin pour couvrir le manque s'il aura lieu. En plus de faciliter les procédures d'investissement dans l'industrie pharmaceutique et de promouvoir la production locale, " les propositions de cet organisme sont restées dans les tiroirs pour des raisons inconnues ", souligne la même source.
Avec ces perturbations, la situation selon les spécialistes, pourrait devenir complexe car cela affectera négativement les procédures d'enregistrement du médicament au niveau de l'agence, comme ces perturbations entravent l'opération d'approvisionnement des médicaments, si la tutelle n'intervient pas pour rétablir l'ordre. Après la violation des pouvoirs de cette agence. Il convient de noter que le ministère de la Santé a insisté, le week-end dernier, sur le respect des " principes de transparence et d'équité " dans le traitement des dossiers d'importation de produits pharmaceutiques et médicaux. La tutelle a signalé dans un communiqué que " pour protéger la santé, les produits pharmaceutiques et l'économie nationale, les dispositions seront facilitées pour chaque opérateur qui respecte les procédures et principes de base des conditions techniques d'importation des produits pharmaceutiques et médicaux. "
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Posté Le : 09/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M W
Source : www.lemaghrebdz.com