Algérie

RETARD DANS LA RÉALISATION DES PROJETS DE LOGEMENTS



Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville poursuit d'expliquer sa feuille de route. Dont notamment sa décision de traiter en profondeur les retards accusés dans les chantiers de réalisation de logements relevant des diverses formules.M. Kebci - Alger (Le Soir) - Abdelwahid Temmar a promis à plus de 396 000 familles le bénéfice graduel d'un toit à l'horizon 2019 dans le cadre de la formule logement public locatif. «Le secteur compte livrer 396 168 unités de LPL d'ici à 2019», a-t-il annoncé, en effet, jeudi, lors d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN). Une formule, a-t-il tenu à réitérer, «entièrement financée par le Trésor public qui, depuis 1999, a consacré 43 milliards de dollars permettant de loger 1 141 113 familles». Ceci en sus d'autres aides directes, dont des abattements dans le foncier, des crédits à taux bonifiés ainsi que d'autres formes et voies de financement. Et d'ajouter que 20 milliards de dollars avaient été consacrés aux autres formules de logement et 3 milliards à la prise en charge des travaux d'aménagement, soit 66 milliards au total. Le ministre a expliqué la fermeture de cette formule depuis 2015 par le souci des pouvoirs publics de «réduire la pression et de mieux organiser l'opération». Revenant, une fois de plus, sur les retards accusés dans les chantiers de réalisation de logements relevant de diverses formules au niveau d'une vingtaine de wilayas, Temmar a promis d'agir et de manière forte. Il a fait part, dans ce sens, de réunions avec les entrepreneurs, les sociétés de réalisation et les responsables locaux dont la toute première est prévue pour, aujourd'hui samedi, avec les maîtres-d'œuvre. Il n'exclut pas, dans ce sens, de recourir à la résiliation de contrats, à défaut des traditionnelles mises en demeure ou de relance de projets, faisant part, dans ce sens, de plusieurs mesures prises pour accélérer le rythme de réalisation et livrer les logements dans les plus brefs délais. Pour sa part, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables a affirmé œuvrer via l'Agence nationale des déchets (AND) à accompagner les communes en matière «d'expertise et de compétences, notamment en matière de formation, d'encadrement, d'études d'expertise et de bonne maîtrise de la gestion des déchets». Elle a également fait le plaidoyer pour la valorisation des déchets ménagers en tant qu'«alternative à la création de richesses». Et ce, dans le cadre de la vision économique pour l'horizon 2035, en application des orientations du président de la République, contenues dans le plan du gouvernement, basées essentiellement sur l'économie circulaire génératrice de richesses et d'emplois, et le développement des mécanismes d'utilisation des énergies renouvelables. Une vision qui objecte la mise en place d'un programme spécial dans ce domaine et à tous les niveaux pour l'introduction de systèmes de tri des déchets recyclables au niveau des structures du secteur, accompagné de programmes de sensibilisation et de formation pour assurer leur réussite. S'agissant des déchets liquides industriels, Fatima- Zohra Zerouati a soutenu que le secteur veille, en coordination avec les secteurs concernés, à la garantie de leur «contrôle continu».


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