RETARD DANS L’INSTALLATION DU FILTRE À MANCHE: La cimenterie de Béni-Saf sous la menace de fermeture

À chaque opportunité, des élus locaux, des députés et des associations pour la défense de l’environnement interpellent les autorités de la wilaya d’Aïn Témouchent sur les effets dangereux induits par la poussière émanant de la cheminée de la cimenterie de Béni-Saf.

Le remplacement de l’ancien filtre par un électro-filtre n’a pas donné de résultats probants. Seul un filtre à manche est à même de résoudre définitivement ce problème.

Cet équipement, dont le coût avoisine les 40 milliards de centimes, a déjà été installé à travers l’ensemble des cimenteries du groupe Gica, à l’exception de celles d’Aïn Témouchent et de Meftah.

Pourtant le ministre de l’Industrie, qui a été interpellé par écrit par le député Abderrafie Ali Belhadj sur ce problème, a affirmé que le filtre sera installé au cours du premier semestre 2017.

À l’amorce du deuxième trimestre de l’année, rien n’indique que le projet sera concrétisé dans les quelques semaines qui nous séparent de la fin du mois de juin.

Cette affaire a refait surface lors de la dernière session de printemps de l’APW avec une énième interpellation d’un élu.

En réponse, le wali, qui a déploré ce retard, a menacé de fermer l’usine car, a-t-il affirmé, la santé du citoyen est primordiale.

Il vient ainsi de se joindre à la menace du P/APW proférée lors de la session de l’automne dernier.

Ces menaces feront-elles bouger les choses ou resteront-elles lettre morte?


Rubrique Radar - Liberté