Algérie

Résultats mitigés de l'aide au développement du G8



Collectivement, les pays du G7 (les pays du G8 moins la Russie) ont atteint 61% de l’engagement pris en 2005 à Gleneagles et qui portait sur un doublement de l’aide promise à l’Afrique subsaharienne, résume le rapport. Toutefois, «les défaillances des donateurs en faveur de l’Afrique subsaharienne privent la région de 4,9 milliards d’euros pour la seule année 2010», regrette l’ONG dans un communiqué. En 2005, les 15 grands donateurs membres de l’Union européenne (UE) s’étaient engagés à porter leur aide à 0,51% de leur revenu national brut (RNB). «Les augmentations observées ces dernières années sont en grande partie l’oeuvre du Royaume-Uni, qui a fait des progrès remarquables vers son objectif   très ambitieux, des États-Unis, du Japon et du Canada qui dépassent leurs objectifs relativement modestes», souligne ONE. «L’Allemagne termine très en dessous de sa promesse» et «encore une fois, l’Italie est en queue de peloton», ajoute-t-elle.
«D’un autre côté, les économies émergentes comme le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie n’ont cessé d’augmenter leur aide à l’Afrique sub-saharienne ces dernières années». Quant à la France, «les chiffres officiels ne résistent pas à un examen détaillé», déplore l’ONG. En effet, selon les chiffres de l’OCDE publiés en avril, l’aide publique française représente 0,50% de son RNB, frôlant l’objectif de Gleaneagles. Toutefois, c’est essentiellement dû à une progression des prêts plutôt que des dons. Or, les règles internationales imposent que les pays les plus pauvres ne puissent bénéficier de prêts, rappelle ONE. Dix jours avant le sommet du G8 qui se tiendra à Deauville (France), l’ONG juge que les efforts de la présidence française en faveur des financements innovants, comme une éventuelle taxe sur les transactions   financières, «pourraient changer la donne de manière remarquable». 


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