Algérie

Résultats du BEM : « Une évolution appréciable »


Le secteur de l'éducation enregistre ces quatre dernières années une évolution relativement en progression des résultats à l'examen du BEM. De 41 % en 2007, il atteint lors de la dernière session 69,88 %. Un taux qui dépasse légèrement la moyenne nationale qui est de 66,35 %. Selon le directeur de l'Education, le résultat qualifié « d'évolution appréciable » trouve explication principalement dans le suivi périodique, par ses services, de la progression dans l'application des programmes, dans une disponibilité effective des manuels et autres supports pédagogiques, la programmation des séances de soutien pédagogique et la formation des personnels pédagogiques. Toutefois au niveau des performances caractérisant les résultats au BEM, on relèvera un confinement important autour de la moyenne 10-12, soit plus de 62 % des heureux reçus. Ils forment le gros des troupes qui accèdera dans le secondaire, où bien entendu le niveau des cursus montera de quelques crans. En haut des listings, sur les 10 011 candidats reçus, 3 recueillent la mention Excellent, 223 Très Bien, 897 Bien et 2620 Assez Bien. On apprend dans le registre de l'amélioration de la carte pédagogique que les 59 PEM contractuels ayant passé avec succès l'examen d'intégration sont présentement en stage de perfectionnement au lycée de Melbou.Ce qui ne fera pas autant reculer le recours récurrent à la suppléance. Le directeur de l'Education promet cependant de pourvoir la globalité des postes dès la rentrée. Sur le chapitre des acquisitions, on annonce la réception de 6 nouveaux CEM. Au niveau des autres paliers, ce sont 2 nouveaux groupes scolaires qui ouvriront leurs portes à Sidi Aïch et à Sidi Ali Lebhar. Tandis que 10 nouvelles salles de classes seront mises en service toujours dans le primaire à Aokas, Tichy et Béjaïa. A Beni Melikeche et à Akbou, ce sont deux lycées qui s'ajouteront aux infrastructures existantes. On annonce dans le même palier l'inauguration de 6 autres salles de sport. à la question de l'état des lieux ou de l'entretien qui laissent à désirer dans certaines écoles, le directeur de l'Education se refuse le prétexte de manque de personnel, pointant du doigt plutôt vers l'optimisation de son emploi.
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