Des obstructions aux opérations commerciales entre l'Algérie et la France, montées de toutes pièces par des parties connues pour leur haine à l'égard de l'Algérie, ont provoqué une vague de craintes dans la sphère économique des deux côtés de la rive de la Méditerranée.
Un branle-bas médiatique qui souffre de l'influence de mauvais faiseurs d'opinion à l'ombre d'une crise née de la volte-face de la position du gouvernement français qui a épousé la thèse du Makhzen dans le dossier du Sahara occidental.
L'Algérie n'a pas tardé à réagir, apportant jeudi dernier un démenti catégorique à cette information puisée d'une publication sur le compte X de l'ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt, réputé pour ses positions anti-algériennes. Ce dernier affirmait : «pour remercier la France, l'Algérie décide de bloquer toutes les importations françaises et les exportations vers la France. Nous sommes décidément aveugles».
« Suite aux allégations mensongères colportées par cet ancien ambassadeur de France à Alger, dans son délire haineux et coutumier à l'égard de l'Algérie, au sujet de prétendues mesures restrictives au commerce, la cellule de communication auprès du Premier ministre tient à apporter un démenti catégorique à ces informations erronées et totalement infondées », a indiqué le bureau du premier ministre.
De son côté, la France a annoncé jeudi dernier ne pas être informée de la moindre décision officielle de l'Algérie sur les échanges commerciaux entre les deux pays. Plusieurs entreprises françaises présentes en Algérie ont également soutenu « n'avoir reçu aucune nouvelle directive » et les autorités françaises disent qu' « à ce stade, aucune entreprise ne les a contactées en raison de problèmes spécifiques », selon l'agence Reuters.
Notons que, selon des statistiques officielles, les échanges commerciaux franco-algériens ont affiché une hausse de 5,3% en 2023 sur un an, s'établissant à 11,8 milliards (mds) d'euros contre 11,2 mds d'euros en 2022.
Concernant les exportations françaises vers l'Algérie, elles se sont établies à 4,49 mds d'euros 2023 alors que les importations de biens algériens en France ont atteint 7,3 mds d'euros. L'Algérie a conservé ainsi, en 2023, sa place de second marché de destination des ventes françaises en Afrique.
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Posté Le : 09/11/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : des civils et transformée en institution d'État
Source : www.lequotidien-oran.com