Algérie

Restauration universitaire L'une des causes des intoxications en Algérie



Restauration universitaire                                    L'une des causes des intoxications en Algérie
La journée d'étude organisée hier sur l'hygiène dans les restaurants universitaires par l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce) de la wilaya d'Alger, n'a pas été houleuse, comme l'espéraient ses organisateurs. Les différents intervenants s'étant limités à des généralités sur le sujet. L'absence de l'Office national des 'uvres universitaires (Onou) a quelque peu pesé sur les débats, car il était attendu beaucoup de cet organisme pour avoir une idée de la situation dans les campus. Cette absence n'a pas été d'ailleurs du goût des présents que certains n'ont pas manqué de critiquer. «Les représentants des 'uvres universitaires ne sont pas venus car leur travail laisse à désirer et ils n'ont rien à dire pour se défendre», a soutenu le représentant de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Intervenant lors de cette journée, le professeur Hadj Lakehal, nutritionniste, a souligné que «la ration alimentaire quotidienne doit apporter, en quantités suffisantes, tous les groupes d'aliments et parmi ces derniers, les macronutriments, tels les glucides, lipides et protides qui sont source d'énergie nécessaire au fonctionnement et à l'entretien de l'organisme. Il faut respecter la ration alimentaire équilibrée, car les études demandent incontestablement beaucoup d'énergie surtout lorsqu'on n'exerce pas au moins une activité par semaine», a-t-il ajouté. Pour le docteur Mustapha Zebdi, président de l'Apoce, «la restauration estudiantine ne doit pas être un sujet tabou. Plus de 60 % des intoxications à travers le territoire national ont lieu dans les restaurants, précisément les restaurants universitaires et il ne faut pas avoir peur de dénoncer ce fait». En conclusion, malgré l'absence des représentants de l'Onou et des organisations estudiantines, les organisateurs et les participants à cette journée ont proposé de lancer des journées de sensibilisation, de revoir le décret exécutif relatif aux conditions d'hygiène et la nécessité d'une collaboration entre les commissions et les associations.


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