Algérie

Ressources hydriques : Sellal met l'accent sur le traitement des eaux usées



Ressources hydriques : Sellal met l'accent sur le traitement des eaux usées
Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, a souligné, à Relizane que l'objectif est d'arriver à une capacité de traitement des eaux usées d'un milliard de mètres cubes environ.
«Nous ne sommes pas très loin d'atteindre les 700 millions de mètres cubes d'eaux usées qu'on traite par an. Cela va augmenter parce qu'il y a plus d'eau qui est distribuée dans les villes et donc plus d'eaux usées. Elles seront dirigées, une fois épurées, vers l'agriculture.» Il a souligné aussi que les stations d'épuration doivent être gérées de plus en plus par un personnel algérien. «A chaque réalisation, on oblige celui qui la gère à associer les cadres de l'ONA pendant 2 années pour assurer l'entretien», affirme-t-il. La réalisation d'un système d'épuration à Mazouna aura un triple impact : protection de l'oued Ouarizan (affluent de l'oued Chlef) contre la pollution causée par les rejets principaux des eaux usées de la ville de Mazouna, sauvegarder l'équilibre écologique du milieu récepteur et la réutilisation des eaux épurées à des fins agricoles. Il a rappelé la réalisation, d'ici 2014, d'environ 13 méga stations de dessalement de l'eau de mer devant offrir une capacité de production de 2,26 millions de mètres cubes par jour d'eau potable, dont cinq ont, à ce jour, été réceptionnées.
Le but est de «résoudre les problèmes des grandes villes du littoral et réduire l'utilisation des eaux souterraines (sauvegarder les nappes souterraines) et hausser les capacités pour l'irrigation». Les ressources hydriques de l'Algérie du Nord, où réside l'essentiel de la population, sont limitées. Sur les 35 millions d'habitants, plus de 9 vivent dans les 5 principales villes du pays, toutes situées à proximité de la mer. La demande de l'agriculture irriguée est considérable alors que partiellement insatisfaite : de l'ordre de 600 millions de mètres cubes actuellement. A l'horizon 2020, si les plans de développement sont appliqués, la demande d'eau d'irrigation serait triplée.
L'Algérie est confrontée à d'énormes problèmes en matière de politique de l'eau. La surcharge du littoral, les disparités entre zones rurales et urbaines, les périodes de sécheresse et l'accroissement de la pollution sont autant de facteurs qui déstabilisent l'équilibre déjà précaire de l'environnement. Le ministre a insisté pour exprimer la volonté de plus en plus marquée des autorités «d'assurer l'approvisionnement des populations en eau de qualité et en quantité suffisante».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)