Algérie

Ressources humaines


Une fondation pour l?emploi L?ambition des animateurs de l?association pour le développement des ressources humaines (ANPDRH), devenue par ailleurs fondation depuis une année, paraît démesurée eu égard au manque de moyens financiers dont elle dispose. Ceci d?autant plus que ces animateurs ont, depuis sa création en 1999, affiché une indépendance réelle ou supposée de toute tutelle politique dans le sens partisan du terme. La fondation fêtait hier son premier anniversaire, une occasion pour établir son bilan et présenter publiquement son programme d?actions. La cérémonie devant avoir lieu en début d?après-midi à l?hôtel Président, a été précédé durant la matinée par un point de presse. Il y a plus d?une année, au centre commercial El Anik, cette organisation a réussi la prouesse de faire déplacer Mme Anissa Boumediène, veuve de l?ancien président, qui est même intervenue pour encourager ce qu?elle avait qualifié « de jeunes potentialités méritant une attention particulière. » La lutte contre le chômage, notamment celui des universitaires, est le cheval de bataille de l?association qui, pour se muer en fondation, est en train de préparer son congrès constitutif vers la fin de l?année. Le porte-parole officiel pour qui ce passage organique répond plutôt à des considérations techniques et publicitaires, considère que le chômage est une bombe à retardement qu?il faut désamorcer au plus vite. Les propositions avancées consistent à faire de ce type d?organisations professionnelles ou non lucratives, un relais permettant de mettre en contact les demandeurs d?emploi avec le monde du travail et son environnement économique. Cela suppose une implication de tous les dispositifs d?aide à la promotion de l?investissement et la création de l?emploi, comme l?ANDI, l?ANSEJ, etc. Au sujet de la création d?un million d?emplois, promesse avancée durant la campagne présidentielle, l?association compte, fait étonnant, sur les multinationales pour relever ce défi. On se base sur les rares sociétés installées, comme les firmes de téléphonie mobile qui ont déjà recruté des milliers de cadres.
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