Responsabilité commune pour la préservation des acquis

"Notre pays recèle d'importantes potentialités à même de favoriser son développement. Nous ne devons, en aucun cas, laisser passer l'occasion de l'élection présidentielle qui doit être mise à profit pour améliorer la situation aux plans politique et économique", ce passage de l'intervention du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, jeudi devant les représentants de la société civile et les responsables locaux de la wilaya de Tipasa, en appelle aux Algériens à un effort particulier afin de tisser des liens étroits et féconds, mieux encore, à cultiver et à étendre la mobilisation pour un souffle nouveau, c'est -à -dire davantage de signification et aussi de volonté de dynamiser l'action citoyenne pour la réussite du scrutin présidentiel, le 17 avril et ce, en fonction d'une préoccupation nouvelle qui est du reste soulevée et présente dans tous les esprits, à savoir que "la démocratie ne peut mener à la fitna tout comme le passé ne saurait ressurgir".Cette explication de M. Sellal suscite sans nul doute l'intérêt de la société algérienne, mais va provoquer des remous ailleurs. Intérêt, parce que le citoyen tient à échapper à la solitude pour viser, en cette phase de concurrence politique et de confrontation poussant à la sclérose préjudiciable à la recherche de la stabilité politique, économique et sociale, la créativité, le dynamisme parce que l'élection présidentielle du 17 avril est une autre occasion de confirmer une autre possibilité de dynamiser l'action sociopolitique.Il est question en fait de deux grandes lignes: l'évaluation de l'étape écoulée et la planification de l'étape future. En réalité, ce sont deux grandes lignes communes, car une évaluation objective constitue la voie juste pour une planification scientifique. C'est ainsi, qu'il sera possible d'aboutir au parachèvement de l'Etat de droit mais aussi à un nouveau programme économique et socioculturel tout en axant beaucoup plus d'efforts sur le côté social. Dans ce domaine précis, le citoyen aspire à plus de satisfaction de ses besoins, piliers de la promotion de la société algérienne, dans le cadre d'une véritable justice sociale. En fait, il s'agit, en cette phase cruciale, de demeurer fidèle à la reconstruction nationale et ssssd'être les défenseurs des acquis et de la ligne républicaine de l'Etat algérien. Les résultats auxquels a abouti le programme politique en vigueur depuis quinze ans, se passent de tout commentaire. Les succès remportés dans les domaines politique, économique et socioculturel sont clairs. A ce sujet, on peut dire que M. Sellal a, jeudi à partir de Tipasa, lancé un appel pour une pratique politique saine, un dialogue constructif dans le cadre d'une démocratie responsable. Des facteurs qui devraient constituer la meilleure voie pour résoudre les problèmes que connaît la société algérienne et qui sont identiques à tous les pays en voie de développement. C'est là, la véritable démocratie, car le soulèvement des problèmes de façon anarchique et en dehors des cadres organisationnels ne peut faciliter leur résolution objective?