Algérie

«Résorber les retards et remettre à niveau l'école»



«Résorber les retards et remettre à niveau l'école»
La session ordinaire de l'APW qui s'est tenue les 6, 7 et 8 septembre a eu à examiner la situation de six secteurs, dont l'enseignement (scolaires, universitaire et 'uvres université), la jeunesse, la culture, dont le responsable est fraîchement désigné. La DLEP a été le dossier central.
Elle a eu aussi à adopter les dossiers de reprise des terres agricoles relevant des communes de Souk El Tenine, El Kseur et Akbou. Trois journées durant où aussi bien élus que directeurs concernés se sont concertés pour savoir, mais aussi pour envisager des situations meilleures pour des secteurs aussi sensibles, névralgiques, qui gèrent des volumes importants d'affaires, mais qui cumulent des retards traînés d'exercice à l'autre et cela depuis 2005 dans certains cas. La rentrée est là, et on ne peut plus en parler sinon la subir comme elle se présente avec ses bienfaits et ses aléas. Si les directeurs aussi bien de l'éducation que de l'université plaident pour de la réussite et la satisfaction, les élus, pour leur part, mettent le doigt sur les insuffisances, mais surtout la qualité. Des insuffisances dues au retard dans les réalisations d'édifices publics que le DLEP se jure de rattraper et d'aplanir les anciens programmes avant la fin de l'exercice en cours. «Nous nous attelons à éponger le retard, mais nous avons nos propres contraintes. Nous avons pu régler les anciennes situations en souffrance et qui sont de l'ordre de 580. L'effort doit être mis dans l'épongement du retard, le renforcement du transport scolaire, de la ratio alimentaire, et d'une mise à niveau des infrastructures éducative. désaimanter les classes qui souffrent encore de ce phénomène et achever les anciens programmes qui sont encore en attente et lancer l'actuel programme 2011, tel est le défi lancé», dira le wali. Un défi qui est aux portes puisqu'on est déjà en fin d'année, avec tous les aléas liés aux agrégats dont les carrières sont fermées, au phénomène de fermeture de routes. Il promet que des têtes vont tomber si ça persiste De même que l'université dont l'assistance a déploré l'absence du recteur qui s'est fait représenter par ses vice-recteurs qui a réalisé sa rentrée sans le moindre heurt, mais qui a été passé au peigne fin par les élus. Une université qui compte 41 500 étudiants et qui est réparti en 8 facultés, 4 vice-rectorats t 38 départements, avec un taux de réussite de 90 % dont un quart pour la technologie, mais une grande partie en tout cas acquise au LMD. Les élus feront remarquer que plus de 3 956 bacheliers sont affectés vers d'autres universités et pour des filières existantes à Béjaïa. Tout comme ils reprochent la qualité de l'enseignement qu'ils jugent loin des normes internationales. Des élus qui évoqueront les conditions d'accueil, d'hébergement qu'ils jugent de déplorables en l'absence du préposé au DCV. Enfin, les perturbations de l'année écoulée n'ont pas échappé aux élus, même si la direction se défend de les avoir maîtrisées avec l'organisation de cessions de rattrapage. Parmi les projets que compte réaliser l'université, on compte deux blocs administratifs pour deux sites Aboudaou et Targa Ouzemour, une bibliothèque de 250 places, un auditorium de 1 000 places. Surtout le maintien du forum qui est un espace de rencontres, mais que les élus en voient «une foire». Béjaïa a reculé à la 18e place au bac, de même que l'université de Béjaïa, ce n'est que conjoncturel, et ce n'est que par le travail que ces deux institutions remonteront. Le wali promet que des têtes vont tomber comme cela a été le cas dans un passé récent. Il y a retard, c'est un fait et non une constante, ça peut changer et ça va l'être.


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